REIMS QI GONG, Yǎng Shēng
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Zhuang Zi - Le Zhuāngzĭ - Courts extraits

Le Zhuāngzĭ décrit à maintes reprises des situations où l'on assiste à un revirement, un basculement, un changement de perspective face à un phénomène ou à un événement. Le lecteur attentif a ainsi l'occasion de pénétrer les mécanismes mentaux et corporels qui l'accompagne.

A la mort de la femme de Zhuāng Zĭ

[....] Lorsqu'elle est morte, croyez-vous donc que je n'étais pas affligé ? Mais je me suis rendu compte qu'il fut un temps où sa vie n'était pas encore, et même qu'aucune forme n'était encore apparue, voire qu'aucun souffle ne s'était manifesté.
Que quelque chose qui avait d'abord existé dans l'indistinction première s'était transformé en souffle,
Que ce souffle s'était transformé et avait pris forme.
Que cette forme s'était transformée et avait donné lieu à la vie.
Et que maintenant par une nouvelle transformation, elle avait passé dans la mort exactement comme se suivent les quatre saisons, les printemps et les automnes, l'hiver et l'été [...]


(Un jour) j'aperçus des jeunes porcelets qui cherchaient encore à têter les mamelles de leur mère, alors que la truie venait juste de mourrir.
D'un seul coup ils abandonnèrent tous leur mère et s'éloignèrent. Ils 'étaient rendu compte qu'elle ne les regardait plus et qu'elle ne leur manifestait plus aucune disposition.
Ce qu'ils aimaient en elle, ce n'était pas son corps (Xing), mais ce qui l'animait.

         者,  少   若,  皆    走。
    爾,  不    爾。
    者,  非    也,  愛 使    也。



Celui qui connait le ciel est comme le ciel dans ses actes et subit simplement à la mort une transformation comme toutes les autres choses. Il incarne le Yin dans son calme et le flux du Yang dans son mouvement.


[Pour le Saint] la mort (Sĭ) et la vie (Shēng), les grands problèmes de l'homme, lui sont indifférents ; l'effondrement de l'univers ne le perdrait point ; scrutant le non-emprunté (Wú Jia), il n'est point entraîné (Qian) par les choses (Wù) ; considérant comme fatale (Mìng) la transformation (Huà) des choses, il s'attache à leur principe (Zong Zhi).


Ce que les hommes considèrent comme le plus précieux, c’est le Dào, c’est par les livres que le Dào peut être transmis. Les livres sont écrits par les mots, les mots rendent les idées. Cependant, le vrai sens des idées, non sensible, est hors de la portée des mots concrets. Ce que chérissent les hommes ordinaires, ce sont les mots, la parole qui ne répond peu ou pas à la nature des choses, à la vérité. Il pensent qu’ils peuvent se procurer le Dào à travers la forme, la couleur, le nom et le son. Je dis que ceux qui savent le Dào ne peuvent l’exprimer par la parole, ceux qui montrent le Dào par la parole ne savent pas le Dào.

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