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Petit glossaire de Yǎng Shēng - Lexique de Qì Gōng - Culture de soi et Exercices spirituels - Dáo Yin



Abduction
En anatomie fonctionnelle l'abduction désigne un mouvement qui consiste à porter, à partir de la posture frontale de base (paumes orientées vers l'avant), un segment ou un membre sur le côté vers l’extérieur, c’est-à-dire à l'écarter de l’axe du corps dans le plan frontal. Dans le cas de la main, l'abduction correspond à un mouvement consistant, au niveau du poignet, à éloigner (du côté du pouce) les doigts de l'axe de la main passant par le majeur ; l'abduction de la main est ordinairement limitée à un angle de 20° environ.

Abstraction
Une abstraction correspond à une opération consistant à séparer par la pensée ce qui est donné comme inséparable (comme un) dans la représentation.

Accrétion
Ce mot vient du latin accretio qui signifie augmentation, accroissement. L’accrétion est donc un terme qui se rapporte à l'action de croître. Il s'emploie ordinairement au sens propre en géologie, en astrophysique, en médecine et en météorologie pour caractériser le phénomène de constitution et de croissance graduelle d'une structure, d'un corps ou d'un objet par capture et agglomération de matière. Par extension accrétion désigne un processus d'accumulation, de déposition.

Acédie
Du grec ἀκήδεια, l'acédie est un mot qu'on peut traduire par burn-out médiéval qui se manifeste, soit par l'incurie, soit par l'hypercurie (empressement également désigné par l'expression génufléxion oblique).

Adduction
En anatomie, à partir de la posture frontale de base, l'adduction correspond à un mouvement de rapprochement d'un élément du corps au plan sagittal médian. Au niveau du poignet l' adduction, généralement limitée à 45° environ, a lieu dans le plan frontal du bras du côté de l'auriculaire.

Affect
Le mot affect dérive du mot latin affectus dont Spinoza nous propose la définition suivante : mesure de l'effet sur mon corps d'un ou plusieurs autres corps dans la durée en termes d'augmentation ou de diminution de ma puissance d'exister. En d'autres termes, les affects sont ce qui découle des perceptions et des représentations. Il considère deux types d'affects : les affects qui sont dits actions sont des changements dans cette puissance qui ont leur source (ou leur « cause adéquate ») dans notre nature seule ; les affects qui sont dits passions sont les changements de cette puissance qui viennent de l’extérieur. Noter qu'un affect s'exprime dans la durée puisque les perceptions et les représentations ou idées affectio, ne sont que des coupes temporelles de l'effet considéré sur mon corps, effets instantanés.

Agonistique
Agonistique dérive du grec ancien ἀγωνιστικóς et désigne ce qui concerne ce qui a trait au combat, à la lutte, à la compétition.

Ai          
ài signifie indistinct, vague, flou, confus.
     入室,       位, 周   戶, 肅        聲, 出   聽, 愾            Lĭjì

Ai          
ài signifie amour, affection; aimer; avoir le goût; avoir tendance, être susceptible de.
        國 :  敬   信,  節    人,  使      Lúnyŭ
        者,  謂       欲,  一   形,  悉       Yì Jīn Jīng

Ai          
āi signifie lamentation, douleur, peine; être affligé.
                              Zhuāngzĭ
      喜、怒、、悲 之 氣,  性 也 。 及 其 見 於 外,  則 物 取 之Xìng Zì Mìng Chū

Aiôn - αἰών
αἰών, aïôn, mot grec qui signifie « durée de vie », « destinée », « âge », « génération », « durée de vie illimitée », « éternité ».

Akasa
Akasa, prononcé aksha, signifie en sanskrit espace ou éther. Les écoles de philosophie indienne astika Nyaya et Vaisheshika établissent l'Akasa comme le cinquième élément constituant la substance physique, lequel est le substrat qui a la qualité du son. Il est insécable, indivisible, éternel, tout pénétrant et imperceptible. Dans l'hindouisme, tout ce qui a forme, tout ce qui est le produit d’une combinaison provient de cet akasha.

Akinduros - ἀκινδυρος   
ἀκινδυρος, akinduros, mot grec qui se traduit par sans tristesse, sans chagrin, sans souci.

Alèthéia - ἀλήθεια
ἀλήθεια, alèthéia, terme grec qui se traduit généralement par vérité. Etymologiquement ἀληθεια est composé à partir du mot lèthe qui signifie l’« oubli » précédé du préfixe «a» qui signifie la négation. ἀληθεια signifie donc non seulement la vérité au sens de dévoilement, opposée à l’erreur ou au mensonge, mais aussi la réalité, lorsqu'elle s'oppose à une apparence, une illusion ou un faux-semblant.
Pour Heidegger, alètheia signifie non-oubli, non-voilement.
Pour Héraclite, « phusis kruptesthai philei » et met ainsi en perspective...
Pour la pensée confucéenne, ce qui est important c'est Xiào (Confucius, Mencius).

Ambigu
Est ambigu ce que la parole est contrainte de distinguer ce qu'on ne devrait pas distinguer dans la réalité.
L'ambigu reste donc à explorer. Ne pas confondre avec équivoque.

Ame   
L'âme, c’est tout ce qui nous permet de nous émouvoir, de ressentir, de conserver en mémoire inconsciente notre vécu. (F Cheng)
Au moyen-âge, les mouvements de l'âme, motio animi traduisaient les émotions.

Amuïssement
A l'origine, terme de linguistique utilisé en phonétique pour désigner l'atténuation voire, le plus souvent, la disparition complète d'un phonème ou d'une syllabe dans un mot. On parle alors de phonème évanescent (qui s'amoindrit jusqu'à disparaître), en voie d'amuïssement. Par exemple en anglais knife [naïf] « couteau » ou know [nou] « savoir », psychic, « psychique » en français; revenir peut quant à lui être prononcé [revenir] ou [revnir], entrelac prononcé [entrela]...

Ân         
Le mot ān signifie calme, paix; sécurité; poser, calmer, rassurer (cf Dà Xué dìng jìng ān lü)
        Dàxué
        生,  德      Wénzĭ
            陵,  故 也;  長      水,  性 也;  不       然,  命   Liězĭ
           ,  心      ;  一      火,  萬      

Àn         
An signifie presser, appuyer sur; contenir; tenir dans la main;   adv. selon, conformément à. Le mot àn est couramment employé en Tàijí Quán et correspond à un mode d'utilisation de l'énergie visant à repousser par envahissement de l'adversaire en lui faisant perdre sa racine.
         敵,         Shāngyāngshū
          ?  運       Bā Jì Gē

Àn          
àn signifie obscur, sombre; caché dissimulé.
        ,  常   逐,  三   居,  猶   宅,  有   苦,  誰    ?  Bodhidharma

Anabase
Anabase (fém.) est un mot, tiré du grec ἀνάβασις qui signifie ascension, montée, augmentation [vers un sommet]. Il s'emploie au sens figuré pour désigner ce qui enveloppe un processus d'augmentation, de montée. Dans le contexte (de l'anadése) d'un mouvement ou d'un geste il est utilisé pour décrire et caractériser l'augmentation d'une amplitude (cf koresmos), de la nature intensive d'un paramètre a priori qualitatif interne (musculaire, nerveux,...), associé à l'apprentissage et à la réalisation d'un mouvement, à la base du geste juste (par exemple celui d'enfoncer un clou avec un marteau ou en écriture cursive, les aspects qui sous-tendent la coordination des mouvements nécessaires pour former à la plume le tracé des boucles et des jambages des caractères - pleins et déliés).

Anacrouse
En musique, une anacrouse est un ensemble de notes précédant le premier « temps fort » d'une phrase musicale

Anadése
Anadesis ou anadése (fém.) - ἀνάδεσις - Ce mot enveloppe tout ce qui concerne l'action de lier. L'anadesis recouvre les aspects actifs et dynamiques du processus de relier, d'enrouler, de serrer, de l'acte de maintenir, de lier, de tendre, de nouer. En particulier, en écriture cursive, l'anadése concerne la préparation et la manière de tracer un caractère... Dans l'analyse du mouvement et notamment l'étude du passage du mouvement au geste, l'anadése décrit de façon détaillée et caractéristique, du point de vue du sujet, la manière de lier les mouvements élémentaires constituant le geste : L'anadèse décrit ainsi le processus de mise en action et de liaison musculaires exercées, les propriétés et détails dynamiques des phases motrices du mouvement,...

Anagogique
Anagogique est un adjectif originellement utilisé en théologie pour désigner quelque chose d'élevé et de difficile à saisir dans les Ecritures : sens anagogique d'un texte. En philosophie le terme anagogie désigne un niveau d'interprétation élevé et peu évident. Leibniz parle ainsi d'induction anagogique lorsqu'il s'agit de remonter à la cause première. L'induction anagogique vise ainsi à essayer de saisir l'essence de choses ou les réalités ultimes.

Analeptique
Analeptique est un adjectif construit sur le latin analepticus qui dérive lui-même directement du grec αναληπτικος. Analeptique signifie dans un premier sens nourrissant, qui donne de la force dans l'organisme. Il s'emploie aussi...

Anamnèse
Une anamnèse correspond à un retour à la mémoire du passé vécu et oublié ou refoulé ; c'est l'exercice d'évocation des antécédents à travers un récit.

Anomie
Anomie, mot signifiant étymologiquement « absence de règles » : pathologie sociale désignant l'état d'une société où les règles sont ou deviennent confuses : lorsque les gens ne savent pas ce qui est permis ou non, ni ce que l'opinion ou l'administration publiques valorisent, de sorte que leur comportement devient erratique et perd son sens. Cette situation induit de l'anxiété chez ceux qui dépendent des normes sociales pour maintenir l'ordre dans leur conscience.

Ao          
āo signifie creux, concave.
      使    處,  無 使    處,  無 使       Wu Yuxiang

Aorgique   
Aorgique - Caractère illimité de la nature insaisissable s'opposant à l'organique qui ne peut l'appréhender, mais qui reste nécessaire au travers des exercices spirituels ou de l'art pour comprendre l'indistinct et connaitre ces dimensions cachées à l'humain ordinaire.

Aperception
Aperception est un terme proposé par Leibniz pour distinguer les seules perceptions qui s'accompagnent d'une conscience distincte des perceptions obscures et confuses, les perceptions insensibles ou petites perceptions.
      見 :  時 者,  體 也;  二 者,  盡 也   Mòzĭ
             知,   不   名,   不     Lāozĭ
               Dìngzhōu Wénzĭ
         之,  聖 也;  見   之,  智   Wū Xíng
Certes, nous apercevons des couleurs, des sons, mais nous n'apercevons pas les petites impressions infiniment nombreuses des effets visuels ou auditifs de faible intensité qu'on qualifie ordinairement de bruit, ni les petits mouvements. La perception claire, suivie de mémoire est proprement animale.

Appétition
Principe qui permet le passage d'une perception à une autre, force qui ouvre la possibilité d'un passage d'un état à un autre

Apollinien
Apollinien est un adjectif caratérisant ce qui est propre à Apollon. Apollinien s'oppose au mot dionysiaque : chez Nietzche, apollinien signifie ordonné, mesuré, régulier, serein, maître de soi.

Apeiron - ἄπειρον
Apeiron - ἄπειρον - notion présocratique qui se traduit par indistinct, indéterminé; cause génératrice, indétermination originelle   
Note succincte :Les Grecs ont dans la foulée de Pythagore et Thalès, eu l'idée que le réel est Un de sorte que le Vide, une certaine forme de néant, ne pouvait pas exister (Parménide,...). Disciple de Thalès, Anaximandre de Milet soutient cependant que cette positivité dépourvue de Vide ne constitue pas la totalité du réel et que l'origine est quelque chose d'indéterminé, une indétermination originelle, provenant de l' - apeiron - , d'où surgissent des couples d'indéterminés, des filaments bidimensionnels portés par l'énergie du Vide qui se propagent, forment des tresses puis des pelotes qui vont former une membrane, les atomes, qui forment le monde manifesté.
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Arétè - ἀρετή
Arétè - ἀρετή - signifie vertu en grec et caractérise chez les grecs anciens l'excellence d'une chose ou d'un être vivant. Chez Homère (VIIIème siècle) le mot s'applique avant tout aux héros et aux nobles. Elle désigne leur dextérité, leur force physique et leur courage, mais aussi la fidélité et la loyauté. Le terme s'applique au Vème-IVème siècle aux hommes qui ont développé un vertu intérieure (contrôle de soi, justesse et justice). Or, pour exercer l'arétè dans sa vie, il convient de s'entraîner : l'esprit, le corps et l'âme doivent être développés au travers d'exercices appropriés, des exercices spirituels (lecture, écriture, mémorisation, regard du dessus,...)

Arroyer
Arroyer signifie préparer, apprêter; disposer, mettre en tel ou tel état; arranger, consolider.

Archè - ἀρχη
Archè est le terme utilisé par les présocratiques pour désigner le principe. Ce terme signifie à la fois commandement et commencement. Il correspond à la nature des choses, leur véritable identité.

Askésis - ἄσκησις   
L'askésis - ἄσκησις , mot pouvant être traduit par pratique ou ascèse. Il correspond à la pratique (praxis) d'exercices spirituels de l'ancien christianisme grec (Clément d'Alexandrie) dans la lignée de la tradition philosophique de l'Antiquité (Paul Rabbow), à ne pas confondre avec l'ascétisme.

Atropos - ἄτροπος   
Du mot τρóπη, tropè, atropos signifie donc « qui ne tourne pas ».
Dans la mythologie grecque ancienne, atropos se traduit avantageusement par « qui ne tourne plus », en référence au fuseau tenu par les Moires ne tournait plus quand le fil était coupé. Atropos est le nom de l'une des Moires (les Parques), «  l'Implacable », des divinités du destin. Avec Atropos transparaît symboliquement la notion de rupture dans le processus de propagation, de déroulement du fil du mouvement de la vie.

Ataraxie   
Ataraxie vient du grec ἀταραξία et signifie «  absence de trouble  ». La notion d’ataraxie est introduite par Démocrite. L'ataraxie désigne la tranquillité de l’âme ou de l'esprit, la quiétude qui résulte de la modération et de l’équilibre dans sa conduite de la vie et dans l'agir. L’ataraxie constitue le principe de l'harmonie dans le stoïcisme, l’épicurisme et le scepticisme.

Attention
L'attention peut se définir comme la capacité d'appréhension par l'esprit, sous une forme claire et distincte, d'un objet ou d'une séquence de pensées parmi plusieurs autres qui apparaissent, mais seulement confusément, possibles.
Note : Cette définition souligne deux dimensions importantes : les conditions d'accès à la conscience et la sélection qui s'opère dans l'exercice de l'attention.
« En portant son attention sur soi, il ne s'agissait pas de s'abstenir du monde et de constituer soi-même comme un absolu. Mais plutôt de mesurer au plus juste la place qu'on occupe dans le monde et le système de nécessités dans lequel on est inséré. » Foucault


Aufklärung   
Emmanuel Kant écrit en 1784 : « L’Aufklärung, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de minorité dont il est lui-même responsable. L’état de minorité est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre. Sapere aude ! [Ose savoir !] Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Voilà la devise de l’Aufklärung.»

Aufhebung   
Difficile à traduire le verbe aufheben peut être rendu par ramasser, lever, élever, abolir, supprimer. Aufhebung caractérise en premier lieu le processus de « dépassement » d'une contradiction dialectique où les éléments opposés sont à la fois affirmés et éliminés et ainsi maintenus, non hypostasiés, dans une synthèse conciliatrice.
Par aufheben Hegel entend la même chose que par hinwegräumen (abroger), negieren (nier), ...en conséquence, par exemple, qu'une loi, une disposition, etc., sont aufgehoben (abrogées). Par ailleurs, Hegel entend par aufheben la même chose que aufbewahren (conserver). Chez Hegel aufheben peut se traduire par relever, au sens de « mettre en haut », « faire gagner le haut » ; par lever, au sens où l’on dit « lever la séance » ; et aussi élever, au sens d’ « élever le débat ».
Chez Freud Aufhebung signifie suppression...

Autotélique
Adjectif dérivé du mot grec τέλος signifiant but, fin. Il caractérise les expériences et les activités qui constituent une fin en soi en dépit des efforts parfois considérables mis en oeuvre (dance, peinture, escalade, recherche, surf, navigation, lutte héroïque,...) et qui permettent à l'individu qui s'y adonne, de réaliser de l'ordre dans sa conscience et de vivre une expérience positive intense. C'est dans les activités autotéliques qu'on peut réaliser des « expériences optimales ».

Auxèse
Auxèse ou auxesis, mot tiré du grec αὐξανομαι qui signifie rendre considérable, gonfler, augmenter, intensifier. L'auxèse enveloppe en premier lieu le phénomène fondamental qui intervient dans la croissance du végétal correspondant à l'augmentation du volume cellulaire. Par extension l'auxèse désigne la mise en place d'un processus de croissance ou d'intensification.

          
Bá signifie tirer de bas en haut, arracher, extraire; choisir.
            Wang Zongyue
        

Bā Duàn Jĭn
Le Bā Duàn Jĭn également désigné Huit Pièces de brocart ou Huit Pièces de Soie est présenté comme figurant parmi les classiques traditionnels de Qì Gōng. Cette forme datant probablement des époques Sui (581-618) et Tang (618-907) et aurait été transmise directement de génération en génération jusqu'à la fin du XXème siècle. On retrouve cette méthode avec diverses variantes dans la plupart des styles de Qì Gōng aujourd'hui enseignés. Cette forme est également pratiquée dans les écoles de Tai Ji Quán et de Mei Hua Quán. Quant à la forme dite officielle largement diffusée aujourd'hui (depuis 2002 en occident) par la International Health Qigong Association, elle relève purement et simplement de la gymnastique: ce n'est pas du Qì Gōng.

Bái         
Le mot Bái signifie blanc; blancheur; en vain. Ce mot possède en chinois classique la caractéristique d'un verbe. Ainsi, Bái Mă, 白馬, peut être traduit par « être un cheval blanc » :
     曰:  馬 者,  所    也;  白 者, 所               曰:  白      Gŏngsūn Lóng
         形,  子       Zhuangzi

Bǎi         
Bǎi est un mot dont le sens est, dans de nombreuses instances, sensiblement équivalent à celui de Kǎi à savoir ouvrir; Bāi peut aussi se traduire par diviser. Hé signifie fermer; unir, combiner; équivaloir à.
Bǎi Hé, 捭阖, se traduit par diviser et unir.
Note : Ne pas confondre , , qui signifie tout avec , , qui signifie fermer; unir, combiner.

       Guĭgŭzĭ

Bào         
Bào signifie tenir, étreindre, embrasser, enlacer. Bào Yī, 抱一, signifie embrasser l'unicité (taoïsme).
           生,  何      。但      了,  只      
           難,  氣       

Bēi         
Bēi signifie triste; tristesse, chagrin, douleur; compassion, karunā (bouddh.).
     喜、怒、 哀、  氣,  性 也。及    外,  則   Xìng Zì Mìng Chū
        者,  道   也;  憂  者,  德   也;  好  者,  心   也;  嗜  者,  性     Huainanzi

Bĕn        
Bĕn signifie racine, tige; fondation, origine; principal; originaire. Bĕn Tĭ, 本體, désigne ce que les (néo)-confucéens appellent constitution originelle.
      Dà Dài Lĭ Jì
                           Zhōng Yōng

Bēng      
Bēng signifie tendu (comme la corde d'un arc); plein; plénitude.

Bēng      
Bēng signifie tendre, bander; bondir, sauter. Jĭn Bēng, 紧绷, se traduit par crispé, tendu.

Bēng      
Bēng désigne à l'origine un carquois. Le mot, 掤 (prononcé Pěng), désigne en Taiji Quan une conduite, une qualité ou une modalité d'agir qui se traduit ordinairement par parer (Pěng).
      勁 : 全             Xŭ Xuān Píng

Bezug     
Le mot Bezug, der Bezug, signifie en allemand rapport. C'est un concept philosophique important et récurrent qu'on retrouve notamment chez Spinoza pour qui le corps est un ensemble de rapport entre des parties extensives, mais aussi en phénoménologie et chez Heidegger. Ce concept transparaît également dans la pensée présocratique à propos des mouvements élémentaires dans le vivant...

           
Bì signifie nécessairement, immanquablement; falloir, devoir; « s’attendre à quelque chose » ce qui, selon Zhāng Zài, constitue le « frein à l’émergence intentionnelle » (Bú Qi Yì) qui fait perdre l'union du cœur avec le Ciel et la Terre.
    必 - wù ji  Bi  fǎn   « Les choses parviennent nécessairement à un retournement »
    子絕四:  毋 意,  毋 ,  毋 固,  毋 我   Lúnyŭ « Le maître rejetait absolument les pensées spéculatives, la nécessité, l'obstination et l'ego »
       者,   冕      者,  見      作, 過      Lúnyŭ
    合, 正, 宜,   Mòzĭ
          者,       Guănzĭ
           害,  天     也,  體       Hánfēizĭ

            
Bì signifie obstiné, têtu, borné; entêté, obstiné.
                ,  則     也, ...       臣,  而        Hánfēizĭ

            
Bì signifie couvrir, abriter; dissimuler; et par extension, peut éventuellement se traduire par illusion.
        : 欲  ,  惡  ,  始  ,  終  ,  遠  ,  近  蔽,  博  ,  淺  ,  古  ,  今    
    Xúnzĭ

           
Bī signifie forcer, contraindre; exiger, presser, exhorter. Jǐn Bī, 緊逼, signifie appuyer fort, se refermer sur.
Wēi Bī, 威逼, signifie faire pression sur, contraindre.

Biàn        
Biàn signifie distinguer, discerner.
      者,  萬  也。格 者,  來 也,  至 者。物   時,  其       焉,  而     者,  是     Li Ao

Biàn        
Biàn signifie discuter, débattre.
       Zhōng Yōng
         稱,  大   言,  大   仁,  大   嗛,  大      Zhuāngzĭ
      Mo Bian Zhu Xu

Biàn         
Biàn signifie changer, devenir. Biàn Tōng, 變通, binôme qu'on peut traduire par flux et persistance.
        者,   調      時,   時   則,   間      Wénzĭ
        形,  萬       Zhāng Zăi

Biān         
Biān signifie côté; bord, marge; limite, extrême; frontière;  adv. en même temps, simultanément.
Biān Jì, 邊際, désigne les régions frontalières, la frontière.

Biān        
Biān signifie côté, bord, marge, frontière; extrême:  adv. simultanément.
Wú Er Biān , 無二邊, désigne la non-dualité. Wú Zhù, 無住 signifie non-fixation.

Biăo-Lĭ
Biăo signifie extérieur, apparence ou surface; Biăo se traduit aussi par manifester, exprimer. Lĭ signifie intérieur, interne. Biăo-Lĭ, 表裡, se traduit par avers/revers.
       者,  故   府,  與   ,  經   節,  各   實,  其   居,  隨  調   Nèi Jing Sù Wèn
             Sòng Shūmíng

Biè           
Biè signifie courbé vers l'extérieur.

Bié           
Bié signifie autre; différent, distinct; distinguer; adv. ne ... pas.
             Xīn Shù
       別 ? 曰 : 貴   等,  長   差,  貧          Xúnzĭ

Bìng         
Bìng signifie tomber malade, souffrir de maladie;  maladie; défaut, faute.
        牖,  繫   者,  數   情,  以   意,  得   昌,  失     Su Wen
               ...           心,  而       Zhang Zai
           通,  心         Zhāng Zăi
          制,  雙        Wang Zongyue

Bìng Qì Pai Făn Fă
Bìng Qì Pai Făn Fă signifie mot à mot maladie Qì éliminer méthode. Cette technique de Qi Gong sert à disperser l'énergie perverse, c'est à dire l'énergie qui n'est pas à sa place et dont la présence durable nest pas souhaitable

            
Bó signifie jaillir; jaillissement;  adj. prospère, florissant.
        浡,  沖      Huáinánzĭ

Bodhi
Pú Tí, 菩提, désigne la Bodhi, l'Eveil, qui devient conscience de la nature fondamentale de tout vivant, la nature de Bouddha, Fó Xìng, 佛性.
Pú Sà, 菩薩 est une abbréviation de Pú Tí Sà Duě qui signifie bodhisattva.
         樹,  心    臺。時    拭,  勿 使   埃。  Shenxiu
         樹,  明    臺。本    物,  何    埃。  Huineng

Border
En termes de navigation à voile, le verbe « border » correspond à l'opération consistant à tendre une voile plus près du « bordé » au moyen d'un cordage ou d'une écoute. Par extension border signifie serrer, contraindre, mettre sous tension les éléments structuraux d'une architecture mâtée ou en treillis ou encore un système de tenségrité. Le terme peut ainsi s'employer pour décrire le type de tension introduit pour produire (via généralement une torsion) cet effet tendant à faire faseiller l'ensemble du corps détendu et ainsi faciliter, au moyen de petits mouvements, certaines liaisons (Frapper le tigre, séparer la crinière du cheval) dans la pratique de la forme (anadèse du geste).

            
Bù signifie pas; étape, pas; état, point. Bù Fá, 步伐, signifie marche, pas. Ma Bù, 馬步, désigne la posture du cavalier.
Mó Cā Bù, 摩擦步, désigne une technique de marche pratiquée en Dacheng Quan caractérisée par le frottement des pieds.
Gōng Bù, 弓步, désigne le « pas de l'arc ».
    「 邁    行,  運    絲」       綿 綿   。待        Chén Wēimíng
              Sun Fuquan

Bú Wéi
Bú Wéi peut se traduire par ne pas s'activer, ne pas être constamment en prise (pour intervenir ou pour agir), ne pas agir avec force. Il signifie aussi exercer, pratiquer le non-agir faisant du même coup référence à une modalité d'agir particulière (différente dans l'école de Confucius ou chez les taoistes).
 不為 - Xún Zĭ « Ce qui se réalise sans agir, ce qui s'obtient sans qu'on le recherche, voilà l'oeuvre du Ciel ».
            知,  不   明,  不      Lāozĭ
        盛, 德     德, 故                Hánfēizĭ

            
Bŭ signifie arrêter, saisir, prendre. Bŭ Huò, 捕獲, signifie saisir, capturer.
       者,  善  息,  口 苦,  嘔 宿 汁,  心   淡,  恐      Líng Shū

            
Bŭ signifie tonifier, fortifier; réparer; combler, compléter. Bŭ Xuè, 補血, signifie tonifier le sang.
       道,  其    與,  高   之,  下   之,  有    之,  不      Lāozĭ

Căi Rì Jīng Yuè Huá
Căi Rì Jīng Yuè Huá signifie mot à mot capter soleil essence lune quintessence. Cette technique de Qi Gong vise à capter à heure convenable respectivement l'énergie du soleil et de la lune.

Cái           
Cái signifie capacité, aptitude, talent; tout juste, à peine; seulement.
      天   才,  習   性,  不   也,  此    秩,  此       Wáng Fūzhī

Cái           
Cái désigne les biens que l'on peut posséder, propriété, richesse.
       者,  以    用,  以    文,  以    異,  以      Xúnzĭ

Cái           
Cái désigne la matière première, les matériaux, le bois brut. Ce mot peut éventuellement aussi signifier qualité, capacité (d'une personne).
          也,  以      焉,  此         Mencius
                     Zhuāngzĭ
       知,  人     也。所   者,  愛  也;  所   者,  知     Huáinánzĭ

Căi           
Căi signifie cueillir; exploiter; recueillir, ramasser.
         

Cáng        
Cáng signifie recel ou recéler; cacher, dissimuler.
        曰: 陰 者,         Nèi Jing Sù Wèn
         心, 心        Guănzĭ
              Xīn Shù
         中,  謂     Nèi Yě
         鏡,  不   迎,  應   ,  故          Huáinánzĭ

Cāo           
Cāo signifie s'exercer à, s'entraîner à; faire; tenir à la main.
            者,  恒    疾.  獨    子,  其    危,  其    深,  故    Mencius
     得道之人,  外化而內不化,  外化所以知人也,  內不化所以全身也,  故內有一定之,  而外能屈伸, 與物推移,  萬舉而不陷   Wénzĭ

Charroi
Charroi provient du latin carrus, char, et signifie à la base transporter à l'aide d'un char, charrier. Charroi désigne au sens propre le fait de voiturer, transporter dans une charrette, charroyer. En tout cas, Charroi évoque l'idée de mouvement, de transport, d'accompagnement, de voiturage vers une destination ou dans une direction commune.

Catachrèse
La catachrèse, du grec κατάχρησις qui signifie usage, emploi, correspond à l'usage métaphorique d'un mot pour lui donner de l'extension, afin de désigner quelque chose qui n'a pas encore reçu de nom, une notion ou une nouvelle idée qui apparaît. La catachrèse évite ainsi d'encombrer le langage de mots complétement nouveaux.
Par exemple, on a appelé âme la tige métallique progressivement et soigneusement introduite au fer rouge, définitivement mise en place au cœur d'une pièce de bois massive afin d'en augmenter la rigidité et la solidité : manche de pioche ou de pelle, brancards d'attelage.

Chá          
Chá signifie examiner, observer, enquêter, investiguer; remarquer. Jué Chá, 觉察, signifie apercevoir, découvrir.
     意 : 志 也,  從       也,  從      Shuowen jiezi
        者,  不    怪;  喻   者,  不    奇,     者,  不  耀  名;  審   者,  不      Huáinánzĭ
        聚,  新       故;  思   永,  微          Wáng Fūzhī

Chán        
Chán signifie méditation, contemplation, dhyāna; bouddhisme Chan (Chán Zōng).
    「不   字,  教   傳,  直   心,  見   佛」

Cháng      
Cháng se traduit par constant, permanent, immuable; toujours; ordinaire.
             性,  而       ,  應     動,  然       Li Ji
               生,  至               Hánfēizĭ
          Xúnzĭ

Cháng      
Cháng signifie longueur; de longue durée, à la longue; durable, long.
Noter que Cháng s'écrit comme Zhăng.
        者,  假         用,  而         Zhuangzĭ

Chē          
Chē signifie véhicule, machine; tourner / façonner. Jiăo Chē signifie treuil.
      ,  必    綏。 中,  不  顧,  不  言,  不    Lunyu

Chén        
Chén signifie couler, sombrer;  adj. lourd, pesant, profond.
       者,  胸   涵,  使       Chen Man Ching
               乃 能 收 斂 入 骨 沉 著

Chèn        
Noter d'abord que Chèn s'écrit à la fois comme Chēng, appeler, nommer; peser et comme Chèng, balance. En tant que verbe, Chèn signifie correspondre à, aller bien avec; convenir, s'harmoniser, être conforme à. En tant que nom, il signifie convenance, correspondance.
Chén Zhí, 稱職, signifie compétent.
       別 ? 曰 : 貴   等,  長   差,  貧          Xúnzĭ

Chéng       
Chéng signifie trajet, parcours; trajectoire; processus, procédure.
       絪, 醞,  知   舍,  故           章,  誠 也。 知    而, 變  禪,  誠     Wáng Fūzhī

Chéng       
Chéng se traduit généralement par authenticité, intégrité ou encore sincérité; créativité; adj. sincère, franc, honnête. Chéng est un concept pivôt de la pensée confucéenne. Chéng a en effet une double dimension : il décrit d'une part un état subjectif (sincérité) et possède d'autre une dimension externe à la fois plus objective et dynamique dont une composante essentielle est la centralité (Zhòng).
  Dàxué 3 Dàxué « Ce qu'il faut entendre par être sincère dans ses intentions, c'est qu'il ne faut pas se tromper soi-même »
         ,  為                             ...   Zhōng Yōng
     聖,        Zhōu Dūnyí
          靜,  是      也。 者,  聖   本,      始,  而       Zhū Xī
                Zhāng Zăi

Chéng      
Chéng signifie soutenir, supporter; prendre charge; continuer, hériter de.
        時,  每     字,  即       合。一           Wŭ Yúxiāng

Chéng      
Chéng signifie réussir, accomplir; devenir; résultat, fruit, effet; capable.
Zhì Chéng, 至成, se traduit par perfection suprême. Chéng Fó, 成佛, signifie atteindre l'état de Bouddha, devenir un Bouddha.
       Lúnyŭ
       Lāozĭ   « [Le sage] est capable de dénommer sans regarder et accomplit sans agir en force ».
         ,  不   得,  夫        Xúnzĭ
        ,  知   舍,         Wáng Fūzhī

Chēng      
Chēng signifie s'appuyer, soutenir; résister, tenir bien.
        時, 每     字, 即                    Wŭ Yúxiāng

Chí           
Chí est un mot susceptible de s'appliquer à la description et à l'analyse du mouvement. Chí signifie lent, tard, retardé ou en retard.
               退         ...  Xúnzĭ

Chí           
Chí signifie tenir; soutenir, s'en tenir; résister; avoir.
     『持        。』  Mencius
              Xúnzĭ
        之,  不     Lāozĭ
           然,  理  性,  治  術,  養  和,    適,  樂    賤,  安      Huáinánzĭ
 
Chóng      
Chóng signifie répéter, superposer; de nouveau, encore une fois. Ce caractère est également utilisé pour représenter le mot Zhòng qui signifie pesant, lourd; considérable;  n. poids.
              Tàijí Quán Lùn
         ?     衡 ,     細 ,     

Chōng      
Chōng signifie se précipiter sur, charger; se heurter; infuser. Chōng Dòng, 沖動, signifie impulsion, élan.
       Taiji Fă Shuō

Chōng      
Chōng signifie plein, rempli, comblé, saturé; se faire passer pour; servir comme, agir comme; remplir, charger.
     夫志,  氣之帥也;  氣,  體之也.  夫志至焉,  氣次焉.  故曰:  持其志,  無暴其氣   Mencius
         益,  目      Xīn Shù
             怒,  怒   ,  血    激,  氣    怒,  發          Huáinánzĭ

Chôrismos - χωρισμóς
Chôrismos - χωρισμóς - signifie séparation en grec. Le chôrismos est une notion essentielle non seulement pour caractériser la nature et les caractéristiques de l'accomplissement d'un geste à partir d'un mouvement, mais aussi pour saisir les paramètres de la mise en oeuvre pratique du non-agir. L'importance de cette notion présente chez les Présocratiques est remarquablement exprimée dans l'ensemble des Fragments par Héraclite. Nous considérons plus généralement que la pensée d'Héraclite, plus explicite pour nous, est très proche de celle de Zhuāng Zĭ à propos de l'agir et de la transformation.

Choros - χορος
Mot ambigu signifiant salle de bal ou encore relief ciselé représentant une danse présentant en outre des homonymes (κουρος, κορος).

Chū            
Chū signifie sortir, surgir, paraître; produire; dépasser.
        Zhōng Yōng
    Xìng Zì Mìng Chū
                              Zhuāngzĭ
           者,  不   生,  而      Hanshan Té Tching

Chŭ           
Chŭ signifie accumuler, mettre en réserve, stocker.
         也,  無   也,  來   迎,  去      Wénzĭ
,
Chŭ      ou 
Chŭ signifie bien s'entendre, se trouver, être situé.
   est une phrase du Hánfēizĭ qu'on peut rendre par : « Tout est là où il se doit, de haut en bas, le non-agir ».
           隆  下   殺,  而      Xúnzĭ
            Zhū Xī
       說「誠  實,  禮  虛」 二 句,  大      Wáng Fūzhī
        輪,  周     隨,  有     ,  身 便  亂,  便     Li Yixu

Chuán       
Chuán signifie passer, transmettre; propager, répandre, diffuser, disséminer; communiquer; contaminer.
Chuán Bŏ, 傳播, signifie propager, répandre, diffuser.
             也。目 者,  心 使    Líng Shū
       者,       藏,  故     滿     Nèi Jing Sù Wèn
        字,  教   傳,  直   心,  見     Damo
           儒, 而        度, 反   晦, 過     妙, 無       Wáng Tíngxiāng

Chuàn       
Chuàn signifie enfiler, aller ça et là; se liguer; grappe, chapelet. Chuàn Lián, 串聯, signifie prendre contact avec, connexion en série.
Chuàn Tōng, 串通, signifie être en complicité, en conspiration, de mèche.
             靈,  尤   ;  氣   盪,  神      Chén Yánlín

Chuí         
Chuí signifie pendre, laisser pendre, pencher; être sur le point de. Xià Chuí signifie affaissement.
            意,  謂     Hao Yueru

Yáo - Shùn
Yáo et Shùn (Chùn) sont des rois mythiques de l'antiquité chinoise, de grands sages notamment omniprésents dans l'arrière plan des traditions confucéennes et mohistes où ils sont tenus pour des modèles de vertu.
                心,  堯、舜      胈,  脛  毛,  以     ,  矜          Zhuāngzĭ
        農, 、、禹 、湯,  可        Huáinánzĭ

Cinq éléments - Wǔ Xíng - Cinq mouvements
La théorie des Cinq Eléments ou des Cinq Agents (Wǔ Xing) correspond à un mode de classement dynamique (selon leur ressemblance, leur résonance, leur caractère analogique, leur proximité,...) des objets et des phénomènes (modalités du Qì). Elle établit des correspondances avec les cinq éléments: le Bois, , le Feu, , la Terre, , le Métal, , et l'Eau, .

Clôthô
Clôthô est une des Moires (Parques), une des trois divinités du Destin. Son nom provient du grec κλώθω qui signifie « filer la laine ». Son rôle consiste à enrouler le fil de la vie autour du fuseau, un exercice répétitif, régulier comme le mouvement des vagues, un rythme...

Conatus
Conatus, terme d'origine latine, qui signifie effort, tendance.
« Chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être. » Spinoza - Eth.III-6

Concentration
La pratique du Qì Gōng exige de la concentration qui se porte sur certaines parties du corps ou certains points d'acuponcture. La concentration peut changer d'objet par exemple selon de temps de respiration (inspiration vs expiration). A un niveau supérieur, il convient de différencier l'attention constante de la concentration.

Conduite du Qì
La conduite du Qì est un exercice à caractère méditatif. Elle joue un rôle central dans la plupart des formes de Qì Gōng. Son ductus présente diverses modalités. Ces aspects sont approfondis au club dans les cours et dans les ateliers spécifiques.

Cóng       
Cóng signifie suivre, obéir à; s'engager dans, se joindre à;  accessoire, secondaire; de, depuis; par; jamais.
     動,  或  也。        者,   戶     Mózĭ
              化,         Nèi Yē
               Zhuāngzĭ
                    Lāozĭ

Conscience
La conscience a pour fonction de produire une représentation de l'information concernant ce qui a lieu à l'extérieur et à l'intérieur de l'organisme, de manière à permettre l'évaluation et à préparer l'action. Vis à vis de toutes les sensations, perceptions, idées et émotions, la conscience agit comme un centre de décision qui évalue les priorités. Sans la conscience, il serait impossible d'avoir la connaissance de ce qui se passe, la réaction se ferait automatiquement. Avec la conscience, l'information sensorielle peut être évaluée et la réaction mise en oeuvre en conséquence.

Conversion
Terme philosophique correspondant à un retournement sur soi, un changement de vues, un renversement de perspective.

Courbure
La courbure est une notion géométrique locale qui donne une mesure de la manière dont un arc géométrique ou une courbe s'écarte localement de sa tangente (ligne droite). Dans le cas d'une courbe plane la courbure est associée aux notions locales de centre de courbure correspondant au centre du cercle tangent et de rayon de courbure (local) qui en fournit une forme algébrique. Cette notion peut éventuellement servir de modèle dans l'espace orienté et s'appliquer dans l'analyse dynamique du mouvement et du geste.
Voici deux expressions servant à traduire la notion de courbure en chinois : Qū Lü, 曲率 et Wān Qū Dù, 弯曲度.

Cuì        
Cuì signifie pur. Jīng Cuì, 精粹, désigne l'essence.
            中,  即       Wénzĭ

Cún       
Cún signifie conserver, mettre en réserve, préserver; nourrir; exister.
        門,  是    根。綿 綿  ,  用     Laozi
       心,  養  性,  所     。殀   貳,  修    之,  所      Mencius
     惟 元 氣    Qū Yuán
          ,   達       Guĭgŭzĭ
Selon Zhu Xi, l'expression Cún Xīn de Mencius correspond à l'expression rendre authentique son intention du Dàxué.

Cŭn        
Cŭn signifie réfléchir, délibérer; nourrir; conjecturer.

Dà Cháng
Dà Cháng ou Ta Tchang désigne le Gros Intestin. Son méridien est Shŏu Yáng Míng, 手陽明.
     大 腸 主 傳 化 糟 粕

Dà Chéng Quán
Art martial s'appuyant sur l'approche du Xing Yi Quán, du Bā Guà Zhǎng et le Qì Gōng fondé par Wang Xiang Zhai dans les années quarante. Le Da Cheng Quán, la boxe du grand accomplissement est certes une boxe (Quán Shù), mais fait aussi partie de Yǎng Shēng Shù. Il peut se définir comme l'art de prendre appui. Les techniques de l'arbre (Zhan Zhuǎng) constituent la base du Dà Chéng. L'esprit (Shén) et la pensée () y jouent un rôle prépondérant. Le Dà Chéng Quán se caractérise par le travail pour redécouvrir et développer les fonctions instinctives d'autodéfense et d'attaque.

          
Dá signifie atteindre, arriver; exprimer, réussir.
           Guĭgŭzĭ  
           者,  恒    疾.  獨    子,  其    危,  其    深,  故    Mencius
           Qióng Dá Yĭ Shí
       者,  正  膽,  遺  目,  心    內;  通    一,  居    為,  行    之, ...   Huáinánzĭ

Dài         
Dài signifie attendre; recevoir, accueillir; traiter quelqu'un; attendre.  Qī Dài, 期待, se traduit par espérer, attendre qqch de qqn.
Yīn Yáng Xiāng Dài, 隂陽相待, désigne l'interdépendance du Yin et du Yang.
    功,  利  也  -  功: 不  時,  若     Mózĭ
              者,        ?     ?  正       Zhuāngzĭ
         規,  物    慮,  卒     至,  故          Huáinánzĭ
            機,        阻,            Wáng Fūzhī
       

Dān Tiān
Le terme Dān Tián fait généralement référence au Dān Tiān inférieur situé au niveau de Qì Hăi, 氣海, environ 3 cm en-dessous du nombril.
           難,  氣       
        丹,  元     
            ...          Sòng Shūmíng

Dàng       
Dàng signifie attendre, retarder, différer, traîner, remettre à plus tard.

Dàng      
Dàng signifie se balancer, osciller; flâner, errer; nettoyer, balayer, essuyer. Băi Dàng, 擺盪, signifie osciller, faire des oscillations.
             靈,  尤   串;  氣   ,  神   ;    使    處,  無 使    處,  無 使       Chén Yánlín
           ,         斤,  開        Sòng Shūmíng

Dāng       
Dāng signifie égal, convenable, juste.  adv. en présence de; quand, au moment où, pendant que;  v. porter, accepter; être, travailler; prendre la responsabilité; devoir, falloir; croire, considérer comme, prendre pour.
          久, 或  久,  始     Mòzĭ
        也,  無  朝,  其         Zhuāngzĭ
          室,    無,  有     Lāozĭ

Dāng       
Dāng signifie entrejambe.
Guŏ Dāng, 裹襠, signifie envelopper l'entrejambe.
          腿,  能   實,  謂      Hao Yueru

Dào         
Le mot Dào (ou Tao) est avant tout un nom commun qui signifie «route», «chemin», «voie» et, par extension, «méthode», «technique», «manière de procéder», «usage», «Principe» . Dào signifie aussi, «voix» en rapport avec le dire, l'énonciation. Dào signifie ainsi voie de la vie en même temps qu’une manière de s’imprégner de la parole.
Retenons également dans Dào la notion d'évolution, de viabilité, de cheminement ou de procès, d'où est absente la notion de but.
    « Le Dao (Voie), c'est Dao (guide, guider). Il guide les hommes au Wú Wéi » - Meou Tseu
     , 天, 地, 將, 法.  者,  令      也,  可   死,  可   生,  而    Sūnzĭ
             Xīn Shù
                Guĭgŭzĭ
Notons ainsi la caractérisation du Dào proposée par Wang Fuzhi, « Ce qui est incorporel est ce qu'on appelle le Dào » - Du Sishudaquan Shuo , "la voie cosmique qui engendre les lois de la nature" et les traductions de J-F Billeter : « fonctionnement des choses » et de J. Gernet : « mouvementation ».
           也,  進      Zhuāngzĭ
           事,  因   命,  與     Hánfēizĭ
Le mot Dào sert à désigner un concept présent dans les grandes traditions de pensée chinoises préimpériales. Dào évoque l'image d'un chemin naturel que parcourent les êtres en harmonie. Il désigne le principe fondamental qui se trouve à l’origine des choses, le cours des choses, le mode d'action, la mouvementation propre aux choses. Moins centrale pour les confucéens, la notion de Dào est focalisée sur les niveaux personnel, social et politique.

Dào Jiǎ
Dào Jiǎ désigne au départ la voie du Dào au sens large (soulignant la présence d'une filiation, d'une école et comprend l'ensemble des pratiques afférentes (Dáoyin, pratiques magico-religieuses servant à nourrir les souffles,...).
Le terme Dào Jiǎ a également un sens beaucoup plus restreint et désigne les écoles taoïstes fondées sur les pensées du Zhuāngzĭ et du Lāozĭ. Par extension, Dào Jia peut désigner le taoïsme dont l'identification formelle (comme tel) en tant qu'enseignement ancestral et pratique à caractère philosophique date seulement du 1er siècle avant J.-C.

Dào Jiāo
Dào Jiāo désigne au sens large les enseignements ancestraux du Dào, la voie de la Tradition. Dans un sens plus étroit, Dào Jiāo fait spécifiquement référence à l'école confucéenne et à la pensée confucianiste.

Dào Lu
Dào Lu désigne la voie spirituelle suivie par les chamans de la Chine ancienne, le chemin menant fermement à la racine des choses.

Dào         
Dáo signifie marcher en arrière; tomber, s'effondrer; renverser; verser, jeter;  adv. à l'envers, en ordre inverse; après tout.
Dáo Jì Shí, 倒计时, signifie compte à rebours.
          « Repousser le singe »

Dào         
Dào signifie arriver, parvenir, atteindre; aller à.
              Sòng Shūmíng

Dáo         
Dáo signifie diriger, conduire, orienter.
        林,  險 阻, 沮    者,  不   軍,  不    者,  不       Sūnzĭ

Dáo Yĭn
Le terme Dáo Yĭn désigne essentiellement une pratique corporelle issue d'une école de pensée, d'un enseignement ancestral.
     Bàopŭzĭ
Cependant le terme est plutôt ambigu car il recouvre plusieurs sens différents. Fondamentalement, ce terme ancien était utilisé pour décrire des pratiques traditionnelles non épurées adossées sur d'autres pratiques à caractère chamanique ou bien à portée philosophique (voie de la sagesse, rite, développement de l'intuition fondamentale, perfectionnement de soi) ou artistique (musique, chant, arts du pinceau, poésie, arts martiaux, rituel,...). Le Zhuāngzĭ mentionne ce terme dans le sens de technique corporelle favorable à la préservation de la santé. Au début des années 50, les Chinois d'aujourd'hui ont simplifié certains exercices (qu'ils ont rendu compatibles avec l'idéologie, puis orienté vers une pratique à caractère sportif - 2002 -. Dès 1949 ces pratiques à forte vocation hygiéniste ont été dénommées Qì Gōng.
Pour nous, le terme Dáoyin a un sens plus large : il désigne certes une praxis, des exercices corporels intentionnels, des formes de Qì Gōng, mais est par ailleurs directement en lien avec une éthogie humaine, une Tradition de pensée puissante élaborée dès les IVème et IIIème siècles, Prosaïquement, le terme Dáoyin fait référence à l'ensemble des « procédés de conduite vers la non-conduite ».
Comme mentionné plus haut, le terme Dáoyin est, souvent employé dans un sens étroit, pour désigner des exercices susceptibles d'améliorer la santé dans le traité sur l'origine et les symptômes des maladies datant de 610 ap. J.-C. :
Les mouvements servent à attirer les souffles enfouis, les souffles pathogènes et les souffles malins qui se trouvent dans ce corps, à les suivre, à les attirer et à les faire sortir ; c'est pourquoi on appelle ces exercices Dáoyin « conduire et attirer ».
Une référence au Dáo Yĭn : passage du Zhuāngzĭ: cliquer

Dáoyin Yǎngshēng Gong
Gymnastique dite traditionnelle de santé mais en fait tout à fait moderne, actuellement enseignée dans les universités des sports en Chine, activement promue (à grands frais et avec un certain succès) notamment depuis 2002 dans le monde entier par la Chinese Health Qigong Association comme traditionnelle (Qigong de santé), pour raisons politiques (à date, le plus gros budget du ministère des Sports qui exsude ainsi en occident le discours officiel sur la discipline pour mieux pénétrer des fédérations sportives délégataires soi-disant affinitaires).
Par contraste, pour se dégager du commercial, il convient de se rappeler le commentaire de Han Shan Té tch'ing (fin XVIème siècle): « nourrir la vie (yang sheng) consiste à conserver la nature (sa nature humaine), et non à préserver la forme et la vitalité du corps », et celle que Mérimée portait à l'intérieur de son anneau.

Dasein
Dasein se traduit par « présence », et se distingue de l'« existence ». Pour Heidegger le Dasein est un concept central qui caractérise la manière d'être spécifique de l'être humain, qui n'est pas celle des choses ordinaires. Ainsi, le Dasein correspond à un être paradoxal, dont le propre être importe, qui est en permanence confronté à la possibilité de sa mort dont il a conscience, solitaire, et qui est constamment « au monde », auprès des choses.

         
Etymologiquement, la graphie du mot est édifiante. C'est un syllogigramme composé de deux sous-graphies : celle du Cœur et, au-dessus, celle du chemin, de la direction droite. Le caractère évoque donc la notion de conduite droite. se traduit généralement par vertu ou moralité (Dào Dé Jīng - Le Laozi). Il peut aussi être traduit par pouvoir d'agir, par puissance ou par capacité d'agir ou encore par puissance d'exister. Tiān Dé, 天得, signifie puissance de la nature ou capacité à résonner.
            Zhuāngzĭ
     Hánfēizĭ
La notion de « Dé » décrit souvent dans les textes anciens la puissance efficiente du Dào qui permet aux choses d'être ce qu'elles sont et aux phénomènes de se dérouler. Dé désigne aussi la puissance d'agir de l'homme qui sait percevoir et épouser le mouvement des choses. Dans un sens, pour l'homme, la notion de Dé nous semble proche de celle de virtus chez les Romains.
        Zhuāngzĭ

          
Dé signifie acquérir, gagner; doter; être prêt;  attribut, gain.
     Zhuāngzĭ
      Huáinánzĭ
   ...    也,  而    時 也    Huáinánzĭ

Déterminisme / Indéterminisme
Déterminisme : « Chaque événement impliqué dans un acte est causé par quelque autre événement. »
Indéterminisme : « L'acte, ou quelque événement essentiel à l'acte, n'est pas du tout causé. »

El despejo
El despejo - Concept rationaliste du XVIIème siècle (Balthasar Gracian) : le je-ne-sais-quoi, la désinvolture, l'aisance, la grâce, la désinvolte, ce surplus qu'on ne peut dire par la raison, qui se situe à la périphérie de l'entendement.

Développée
En géométrie plane, la développée d'une courbe est le lieu de ses centres de courbure.

           
Dì est un mot qui désigne la terre, le sol, le terrain; la région, le pays; le lieu, l'endroit; la situation.
        卑,  乾   矣。卑   陳,  貴     Zhouyi
      Mencius
  Sūnzĭ

          
Dĭ signifie supporter, soutenir; appuyer, résister à,; compenser; arriver à.
      者, 罅 也; 罅 者,..., 成   也;  巇   朕,  可   塞,...,  可   匿,  可     Guĭgŭzĭ

Diăn        
Diăn signifie un peu;  n. point; goutte; tache;  v. marquer, toucher, effleurer; allumer; compter.
Zhī Diăn, 支點, désigne un point d'appui. Guăi Diăn, 拐點, désigne un point d'inflexion.

Diathigè - διάθιγη
διάθιγη - diathigè, mot rare (exprimant le parcours d’un intervalle compris entre deux points, διά) qu'on peut traduire par assemblage, ligature, touche traversante, élan traversant ou toucher traversant (Anaximandre, Démocrite). Le diathigè correspond à une notion relevant des domaines de la sentience et du mouvement, fondamentale pour caractériser et comprendre et mettre en place le geste à partir du mouvement.

Dépression
La dépression mentale ne correspond pas à une classification spécifique en MTC, mais se rattache à différentes maladies traditionnelles parmi lesquelles figurent
  • Yu Zheng : syndrome dépressif,
  • San Bēi : tendance à la tristesse,
  • Zang Zào : hystéro dépression,
  • Bai He Bìng : maladie du bulbe de lys,
  • Mei He Qi ; syndrome du noyau de prune,
  • Dian : psychose dépressive,...
Diastèma - διάστημα
διάστημα, diastèma, en grec, signifie intervalle, espace.

Dìng        
Dìng signifie tranquille, calme; fixe, déterminé; fixer, déterminer;  n. détermination tranquille, stabilité, concentration.
Jǐn Dīng, 緊盯, signifie contempler, regarder fixement.
        Dàxué
      勁 : 全    力,  開       Xŭ Xuān Píng
           服,   心  ,   而     Nèi Yě
        察,  不     理;  心   論,  不        Huáinánzĭ
        行,  非    也; 我         也。五    適,  五    文,  五       Wáng Fūzhī

Dòng       
Dòng signifie bouger, se mouvoir; agir, se mettre en action, s'activer; Dòng peut désigner aussi l'acte de bouger, le mouvement, l'activation, le déclenchement, la mise en mouvement.
       者, 物    Xìng Zì Mìng Chū
            Mencius
                   Mencius
      Qióng Dá Yĭ Shí
      Tàijí Quán Xué
Il est intéressant de noter que l'expression Yùn Dòng met en avant le processus dans lequel s'inscrit le mouvement et peut se traduire par envoyer, transporter. L'interprétation de l'expression Zhī Jué Yùn Dòng conventionnellement traduite par mouvement en conscience, qui caractérise la manière juste de pratiquer, prendre évidemment en compte cette observation.
     動 - Zhī Jué Yùn Dòng - 
Commentaires de Yang Banhou - expression à interpréter Taiji Fa Shuo
      Huáinánzĭ

Dǒng       
Dǒng signifie savoir, comprendre. Dǒng s'emploie aussi dans le sens de percevoir dans l'expression Dǒng Jìn Rán ci-dessous qu'on retrouve fréquemment dans les traités de Tàiji Quán mais qu'on traduit souvent maladroitement par identifier ou comprendre l'énergie (ou les énergies Jìn)
     

            勁,  由          Tàijí Quán Lùn

Ductus
Mot d'origine latine utilisé pour décrire la manière de diriger ou d'orienter un flux, un mouvement ou un courant le long d'une trajectoire ou d'un parcours prescrits. En écriture, le ductus se rapporte à l'ordre et la direction, ainsi qu'à la vitesse, au rythme et à l'inflexion selon lesquels les caractères sont tracés. Plus spécifiquement le ductus se rapporte au plan corporel à tout ce qui, du point de vue interne du sujet en train de l'accomplir, touche la façon d'exercer la conduite du geste et partant, en calligraphie chinoise, la conduite du Qì, de la respiration ou encore la conduite du relâchement selon un trajet donné.

            
Dù signifie passer; degré, limite, tolérance, retenue; mesure. Sù Dù, 速度, signifie, vitesse, rythme.
Tài Dù, 態度, signifie attitude, comportement. Gŏng Dù, 拱度, signifie arqué, cambré; coubure, surface convexe.
              
           界,   則      Xúnzĭ

Duàn       
Duàn signifie couper, casser, rompre, interrompre; renoncer à; décider;  adv. certainement.
        」      氣,  綿 綿  ,  即    ;      ,  彼     入,  其      Tián Zhèn Fēng

Duì     ou
Duì peut signifier répondre; confronter; traiter; s'opposer à; convenir; ajuster, régler; vérifier; adj. correct, juste; complémentaire, opposé; spéc. paire, couple; prép. contre, à, pour, envers. Duì signifie en Taiji Quan signifie connaître le but l'opposant et s'opposer avec le Qi à l'endroit où il veut se rendre.
     折 疊 者,  是 待 的,  有 上 即 有 下,  有 前 即 有 後,  有 左 即 有 右   Hăo Shăoru
     陰 陽

Durée
Temps vécu par la conscience. L'attente peut être considérée comme un paramètre de la durée de Bergson (Jankélévitch).

Energie perverse - Xié Qì
Une énergie perverse (Xié) est une énergie qui n'est pas correcte. Si l'énergie de la personne est forte, l'énergie perverse ne peut pas attaquer l'organisme. Si ce n'est pas le cas, l'énergie perverse qui trouve un terrain affaibli peut attaquer l'organisme. De nombreuses techniques de Qì Gōng servent à disperser l'énergie perverse du corps.

Eidos - εἴδος
εἴδος signifie forme. Il désigne en particulier la forme du corps, l'air d'une personne ou d'une chose et par extension (Poésie), la personne elle-même. Il désigne aussi la forme, par opposition à la matière ou encore la forme d'une chose dans l'esprit, l'idée (idea et eidos ont la même racine, Luc Brisson). Eidos se traduit aussi par genre, sorte, par suite espèce; méthode, façon; (le)vu, apparition.

Elasticité
L'élasticité correspond au degré de fluidité d'un corps. Vis elastica... Pour Leibniz « un corps a un degré de dureté aussi bien qu'un degré de fluidité, ou qu'il est essentiellement élastique, la force élastique des corps étant l'expression de la force compressive active qui s'exerce sur la matière.» Il rejoint ainsi la pensée d'Héraclite.
En chinois divers mots et expressions traduisent la notion d'élasticité : Zòng, , Tán Lì, 弹力, et Tán Xìng,  .

Eleutheria - ἐλευθερια
Eleutheria signifie en grec aller où bon nous semble, pouvoir se déplacer, se mouvoir et agir comme on veut, liberté.

Elpis - ἐλπις
ἐλπις, elpis, est un terme important de la mythologie grecque qui se traduit par espoir ou par crainte face à une situation ou un événement incertain... Il met en avant la contradiction entre attente et prévision. Il introduit l'idée de hiatus entre l'apparence et la réalité dès le VIIIème siècle av. J-C. On le retrouve notamment dans la jarre confiée par Zeus à Epiméthée qu'ouvre Pandora.

Encorbellement
Au sens usuel un encorbellement désigne en architecture toute saillie qui porte à faux au nu d'un mur, construite à l'aide de pierres ou de briques posées l'une sur l'autre et, au fur à mesure, plus saillantes les unes que les autres. Cet élément de construction est aussi appelé assise en encorbellement. Par catachrèse en français, le terme d'encorbellement s'emploie également dans l'étude du mouvement pour décrire une manière particulière d'accomplir un geste prenant appui sur un autre geste, par exemple dans un mouvement de déploiement en deux temps.

Endosmose
L'endosmose correspond à un phénomène d'osmose impliquant le passage d'un fluide (solvant) de l'extérieur vers l'intérieur d'un système fermé. Sur le plan physico-chimique, la solution la moins concentrée se trouve à l'extérieur.

Energia - ἐνεργεια
ἐνεργεια, energeia, signifie énergie en grec ancien. Pour Aristote, energeia correspond au passage de la potentialité (ce qui est en puissance) à l'action.

Entéléchie - ἐντελεχεια
Entéléchie, du grec ἐντελεχεια : énergie agissante et efficace, est un mot qui signifie littéralement : « fait de se tenir dans ses limites » ou « action de veiller à conserver ce qu’on possède ».

Ephexis
Terme grec utilisé par les sceptiques pour désigner la suspension du jugement. Dans l’interprétation, l’ephexis caractérise le contrôle de soi-même par lequel le'interprétateur veille constamment à s’interdire toute déformation de l’objet à interpréter en un sens conforme aux vœux de son cœur, ou à ses habitudes de pensée.
Par philologie, il faut entendre ici, dans un sens très général, l’art de bien lire, – de savoir déchiffrer des faits sans les fausser par son interprétation, sans, par exigence de comprendre à tout prix, perdre toute prudence, toute patience, toute finesse. La philologie conçue comme éphexis dans l’interprétation : qu’il s’agisse de livres, de nouvelles des journaux, de destins ou du temps qu’il fait – sans même parler du « salut de l’âme » Nietzsche - L'antechrist

Épilyse
Epilyse (fém.) est un terme qui sert à désigner les caractéristiques dynamiques de l'action de délier, de déserrer, de relâcher, de détendre et, dans la pratique corporelle, d'installer localement, de propager dans la durée une détente musculaire ou d'induire ainsi un effet d'inertie que le sujet exerce le long d'un trajet donné. En prenant en compte de la structure du corps, l'épilyse joue un rôle essentiel dans l'élaboration du geste juste. A titre d'illustration en Taiji Quan, dans l'accomplissement formel de An, après avoir tendu le bas du dos arrondi, bassin en contre-nutation, coccyx tiré vers l'avant, l'épilyse se caractérise par un déploiement élastique progressif vers le haut résultant du relâchement de la tension initiale de la partie basse de la colonne vertébrale au moment où le poids du corps passe vers l'avant... Bien conduite l'épilyse intègre dans la durée le processus de transformation d'un mouvement en geste et en facilite l'apprentissage.

Épiméléia héautou - ἐπιμελεια ἑαυτου
Épiméléia héautou signifie s'occuper de soi, se soucier de soi-même et sert à désigner un ensemble de pratiques qui ont eu dans l'antiquité classique ou tardive une très gande importance. Épiméléia héautou est appelé en latin cura sui, souci de soi.
« Dans toute la philosophie antique, le souci de soi a été considéré comme un devoir et comme une technique, une obligation fondamentale et un ensemble de procédés soigneusement élaborés. » Foucault

Épistèmè - ἐπιστημη
Mot directement dérivé du grec ἐπιστημη, l'épistèmè correspond à l'ensemble des pratiques discursives, des connaissances à caractère scientifique, du savoir d’une époque et ses présupposés.

Équivoque
Est équivoque ce qu'on ne distingue pas dans les mots qu'on emploie, dans la parole qu'on prononce, à propos de ce qui est à distinguer dans la réalité.

Esti - ἐστι
ἐστι, , esti - peut signifier en grec ancien : est, existe ou il y a, à rapprocher avec Yǒu en chinois.

État de Qì Gōng
L'état de Qì Gōng correspond à un état mental et physique particulier dans lequel il convient d'entrer (Rù Jìng) pour pratiquer le Qì Gōng.

Eunis - εὐνις
Eunis, εὐνις, mot grec qui signifie vide, manquant.

Étant
Etant : « tout ce dont nous parlons, tout ce que nous savons, tout ce par rapport à quoi nous nous comportons de telle ou telle manière - et encore ce que nous sommes nous-mêmes et la manière dont nous le sommes. » (S u Z)
De manière générale, pour Heidegger l'être humain ordinaire ne prête jamais attention qu'aux étants. Un étant est un objet déterminé : la fleur, l'arbre, l'animal, la chaise, l'homme sont des étants. Plus précisément, l'étant n'intéresse l'homme que par ses qualités, son utilité, sa finalité. C'est une chose en relation avec d'autres choses.

Ethos - ἡθος
L'ethos, du grec ἡθος, désigne la manière d'être, les habitudes, la façon d'agir d'une personne.

Euthumia - εὐθυμία
εὐθυμία - euthumia, l'euthymie, est un terme d'origine grecque qui se traduit par tranquillité ou sérénité de l'âme dans le respect de soi, bonne humeur, bien être.

Euthus - εὑθυς
euthus, εὑθυς en grec, mot souvent utilisé adverbialement par Platon dans le Philèbe à propos des amateurs, des imposteurs et des rhéteurs signifie droit, de niveau; directement, immédiatement, sur-le-champ, séance tenante

          
Fā signifie envoyer, distribuer, libérer; exprimer, déployer; produire; se manifester, devenir; gonfler; projeter.
         弓,  矯    矢,  立    的,  奠   ,       Yángzĭ Făyán
     誠,  真 也。意 者,  心    也 。 真     ,  欲           Zhū Xī
         者,  自        也;     者,  自        也。二 者,  人     者。
        直,  蓄      Wu Yuxiang

          
Fă signifie loi, droit, principe; moyen, méthode, procédé. Huàn Fă, 幻法, signifie illusion.
   Sūnzĭ
     道, 天, 地, 將, . 道 者,  令      也,  可   死,  可   生,  而      Sūnzĭ
      者,  天     也,  用   正,  元   成,  上  者,  與   接,  結         He Guānzĭ
        理,  目     Bodhidharma
Note : 心法, Xīn Fă, la technique du Cœur-esprit, est le nom donné à la méthode transmise par Confucius à Yan Hui.

Fă Gōng
Le Fă Gōng est une méthode avancée spécialisée du Qì Gōng. Le Fă Gōng correspond à l'émission et la transmission d'énergie à distance. Le principe de cette technique est d'activer l'énergie à partir du Dān Tiān et de la transmettre à partir de certains points vers certaines zones du corps du patient, la personne en déséquilibre énergétique. L'exercice de la pensée joue un rôle important. La pensée sert en effet à guider la circulation et le flux de l'énergie. Dans l'application thérapeutique du Fă Gong, il s'agit d'émettre de l'énergie et de la diriger sur certaines zones du cors, afin de la faire circuler dans les méridiens pour qu'elle atteigne ainsi les organes du patient.

Fán         
Fán signifie tout, quiconque; le monde; adj. ordinaire, commun.
        者, 物    Xìng Zì Mìng Chū
        者,  小 也;  可  者,  少 也; ...        也,  江         Huáinánzĭ

Fǎn        
Fǎn signifie tourner, retourner, renverser; lutter contre; inverse, opposé, contraire; retournement. Fǎn a sensiblement le même sens que tropè en grec.
    反 - wù ji bi Fǎn  « Les choses parviennent nécessairement à un retournement »
        往,  覆   來;     古,  覆   今;     彼,  覆      Guĭgŭzĭ
               Guănzĭ
          者,  必     Guănzĭ
        己,  己    發,  發   中,  則     者,          Lĭjì zhùshū

Fàng       
Fàng signifie relâcher, libérer; projeter (promptement); lancer; décocher; mettre, placer, déposer.
         弓,  發       Chén Yánlín

Fāng       ,
Fāng signifie direction, côté, lieu; méthode, moyen; en ce moment; seulement.
Zhèng Fāng, 正比, expression qui se rend par l'adjectif carré. L'expression Sì Fāng, 四方, désigne les quatre directions, c'est à dire le monde, tous les coins du pays, de toutes parts.
         睨,  物      Zhuāngzĭ
        皇,  得   統,  立   央,  神   遊,  以     Wénzĭ

Fang Sōng Gōng
Fàng Sōng Gōng, 放松功, est une technique élémentaire mais fondamentale de Qì Gōng, dite de relaxation en profondeur, pratiquée au club. Fàng Sōng Gōng consiste schématiquement à effectuer un travail visant à libérer le corps des contraintes musculaires inutiles, un exercice visant à ouvrir le corps en conduisant de haut en bas et dans la lenteur le relâchement selon trois trajets donnés.

Fàng      
Fàng signifie relâcher, libérer; projeter (promptement); lancer; décocher; mettre, placer, déposer.
Fàng Sōng, 放松, signifie détendre le corps en relâchant les articulations, ouvrir les articulations.

Fascia
Un fascia est une structure corporelle membraneuse fibro-élastique qui enveloppe une structure anatomique. Cette membrane est composée de tissu conjonctif dense riche en collagène. Ils sont reliés entre eux pour former un réseau complexe de haut en bas, de la superficie à la profondeur du corps. Les fascias sont considérés comme des structures passives servant à la transmission des contraintes mécaniques internes ou externes. Par ailleurs, les fascias montrent des capabités contractiles et interviennent dans la dynamique du travail musculaire et présentent une innervation sensitive. Ils constituent un objet d'étude et d'entraînement privilégié du Yi Jīn Jīng.

Faseiller
Faseiller est originellement un terme de marine qui signifie être animé d'un petit mouvement à caractère vibratoire, bouger ou faire bouger, s'agiter le long d'une structure de tenségrité, battre (quand la voile n'est que légèrement tendue). Faseiller peut s'employer pour décrire ce petit mouvement qui traverse le corps à la suite du relâchement de contraintes musculaires de faible intensité (introduisant en général une légère torsion, en piqué) traversant l'ensemble du corps lors de certaines liaisons de posture à posture. En Taiji Quan, par exemple, ...

Fă Shēn
Dans le bouddhisme, Fă Shēn, 法身, désigne la nature, littéralement le corps du Dharma ou le corps de la Loi, qui traduit le terme sanskrit dharmakāya. Or, la nature des êtres est permanente contrairement à leur corps; de sorte que celui qui se conforme à la nature transcende la vie et la mort.
          久,  死     

Fèi         
Fèi désigne non seulement l'organe du poumon, mais aussi la fonction Poumon et aussi, le méridien du Poumon.
     Nèi Jing Sù Wèn
         

Fēi         
Fēi signifie faute, erreur; blâmer, reprocher;  adv. non.
       也, 非   也,  其  也, 非    Guanzi
       者,       也,  言       Wenzi

Fēn        
Fēn signifie diviser, partager; distribuer, répartir; distinguer;  branche; fraction, division, séparation.
Fēn Bié, 分別, signifie se séparer, se quitter, distinguer; discrimination, différence, vikalpa.
Wèi Fēn; correspond à la couche défense, Xué Fēn, la couche du sang.
           ,  則       Xúnzĭ
        ,   乃               Liězĭ
        , 有          Wáng Fūzhī
             Sun Fuquan
     Tàijí Quán Lùn

Fēng      
Fēng signifie Vent.
           行,  泠   也,  旬         Zhuāngzĭ
          氏,  友   子;  進    道,  乘      Liězĭ

Fēng      
Fēng signifie boucher, fermer; frontière. Selon S. Coutinho, dans les chapitres internes, "Les gens, les choses, les pensées sont tous délimités par des frontières : des frontières spatiales, des frontières temporelles, des frontières qualitatives, des frontières de compréhension."

Feu civil
Wén Huŏ, 文火, le Feu civil désigne le domaine de travail du Yì.

Feu militaire
Wŭ Huŏ, 武火, le Feu militaire désigne le domaine de travail de la respiration.

Flexibilité
En physique, la notion de flexibilité désigne la propriété selon laquelle un matériau souple peut être plus ou moins aisément plié ou courbé sans se rompre (osier, roseau, bambou, baleine de parapluie, tige métallique).

          
Fó désigne à la fois Bouddha et le bouddhisme. Fó Xìng, 佛性, buddhatā, la nature de Bouddha, la bouddhéité.
Fó Fă, 佛法, désigne le Dharma, la doctrine bouddhique.
        字,  教   傳,  直   心,  見   

Forme
Le terme forme désigne généralement en Qì Gōng un Dòng Gōng, une forme dynamique, élaborée avec un objectif précis. Par exemple, le Guigen Qì Gōng travaille sur les cinq Organes Yīn. Souvent, le terme Qì Gōng est employé pour faire référence à une méthode de Qì Gōng comprenant également des postures. Il faut comprendre que la pratique de la forme (qui, vue de l'extérieur, revêt certes un aspect gymnique) ne constitue en aucun cas l'essentiel de l'entraînement du Qì Gōng authentique, mais plutôt simplement l'expression de l'aboutissement et le domaine d'expérimentation et d'évaluation de la pratique qui s'articule toujours sur les principes de la discipline.
Connaître la forme, c'est être capable de reproduire l'acte même, non seulement le geste juste, mais aussi le processus par lequel le corps sensible accomplit naturellement cette forme.

          
Le mot Fú signifie ne... pas, comme .
      Zhōng Yōng
        者,  不   時,  時        Huáinánzĭ

          
Fú signifie bonne fortune, état de faveur; bonheur.
        推,     
       焉,  則   ,   大  焉,  則    。   盡  之,  而      Bái Xīn
         者,  禍     也;  動  者,  利        Huáinánzĭ

        
Fú signifie indigné, courroucé, rageur; coléreux.
            從,              Wénzĭ

         
Fù signifie répondre; recommencer; tourner, retourner; de nouveau.
      者,          Lü Buwei
        ,  其      Nèi Yě
          載, ... ,  故    者,  天   時,  地   材,  人   事,  故            Wénzĭ
         極,  太    陽,  動   靜,  靜   陰,  靜   動。一   靜,  互   ...   Jin Si Lu

Gān       
Gān désigne l'organe Foie, ainsi que la fonction Foie. Le méridien du Foie est appelé Zú Jué Yīn, 足厥陰.
       Nèi Jing Sù Wèn
       血,  血   ...   脈,  脈    Ling Shu

Găn      
Găn signifie sentir, éprouver; toucher; sentiment, affect: stimulus, incitation, influence; sens, perception. Găn Zhī se traduit ordinairement par perception, Găn Dòng, 感動, par émouvoir toucher, Găn Qíng, 感情, par sentiment, affection, Găn Xìng, 感性 par sensibilité, Găn Yīng, 感應 par résonance. Gān Tōng, 感通, se traduit par reconnaissance de la différence dans la relation.
        者,  慎      Wenzi
        生,     欲,  一   形,  悉     Xi Sui Jing
       者, 心      Zhū Xī
         通,  不        Zhāng Zăi
          Dŏng Zhòngshŭ
Notes : Selon le principe de résonance sympathique (Kang Senghui), la conduite humaine sur la nature a un impact direct sur la nature et les phénomènes naturels.
Le binôme 交感, Jiao Gàn, se traduit ordinairement par intéraction-résonance.


Găn       
Găn signifie oser, avoir l'audace;  adj. audacieux, courageux.
      使     欲,  使         Laozi
       間,  無      Zhuāngzĭ

Găn Yīng
Găn Yīng, 敢應, est une expression qui constitue une dyade signifiant littéralement stimulus et réponse ou réponse à l'incitation. Elle évoque un processus de résonance.

Gāng     
Gāng est un mot qui signifie fort, ferme, dur; juste exact; à peine, tout à l'heure. Gāng tend à marquer l'opposition avec Róu.
     逢 剛 則 柔,  逢 柔 則 ,  遇 空 則 入,  遇 門 則 過   Baihe Quanjia Zhengfa
        陽,  而   餒;  以   陰,  而   孤;  以   陰,  而   靡;  以   陽,  而      Wáng Fūzhī

Gàng     
Gàng signifie barre, levier.
      勁 : 若      ?       Bā Jì Gē
         兩,  千    平,  若    在,      

Găo       
Găo signifie clarté du soleil levant; clair, brillant; poulie (槔, 桔槔);  adj. haut et lointain; blanc.
       至,         Zhāng Zăi

Gēn       
Gēn signifie racine; source, origine.
      Lāozĭ

Geste
Action ou bien spontanée ou bien passant par un apprentissage. Le geste implique le cas échéant l'application d'une attention constante et projette, dans tous les cas, un sens ou une signification en mesure d'être perçue et interprétée par un tiers. Au-delà du mouvement extérieur du corps (ou d'une partie du corps) et la mise en place de l'exercice des connexités musculaires correspondantes (Yùn), le geste (Dòng Zuò) est animé d'une intention (Yi) susceptible d'être perçue, s'il est juste, comme un signe, comme l'expression d'une manière d'être ou de faire. Une part essentielle de la pratique du Yǎng Shēng (Yǎng Xìng) consiste à préparer le corps, à faire l'apprentissage puis à approfondir le passage du mouvement au geste, dans le non-agir (Wù Wéi).
    Zhuāngzĭ
         行,  一        Sòng Shūmíng

        
Gé signifie disposition, composition, investigation; case, quadrillage, norme, modèle; survenir, venir; atteindre, accéder. Gé Yì, 格意, signifie rapprochement des significations.
     zài Gé wù - Dà Xué 2   Dàxué   Veiller à accéder aux choses, avoir à cœur de se donner accès aux choses.
      者,  萬  也。 者,  來 也,  至 者。物   時,  其       焉,  而     者,  是     Li Ao
   「致    物」,  猶  也,  禦 也。能    物,  然       Sīmă Guāng

Gé Wù
Gé Wù, 格物, est une expression fameuse du Dàxué signifiant a priori « accès aux choses », à propos de laquelle de nombreuses interprétations ont été proposées. Les commentaires correspondants soulignent non seulement l'importance de « scruter les choses » mais visent aussi à préciser la manière dans la pensée confucéenne.
     Dàxué
            體,  有       動,  知      知,  為        Wáng Yángmíng
         數,  遠    今,  以    理,  所       Wáng Fūzhī
Zhū Xī considère que s'appliquer au Gé Wù consiste à fournir un effort exhaustif d'acquisition de savoir; c'est un des deux moyens de connaissance pour Wang Fuzhi : « Gé Wù consiste à aller aux choses mêmes afin de pénétrer leurs raisons (Lĭ) ».

Gnothi seautón - γνῶθι σεαυτον
γνῶθι σεαυτον correspond originellement à une maxime delphique prononcée Gnôthi séauton, écrite sur des stèles signifiant d'abord : Connais tes limites. Par la suite l'expression a été attribuée à Socrate qu'on traduit en général de manière superficielle par : « Connais toi toi-même » mais dont Pierre Hadot a dégagé trois interprétations... Chez Plotin le métaphysicien, l'interprétation en devient :! « Connais-toi comme esprit, deviens ton vrai moi »
L'expression équivalente apparaît aussi dans les textes anciens chinois...

Gòng     
Gòng signifie ensemble; en tout, au total; partager. Gòng Míng, 共鳴, se traduit par résonance; écho; sympathie.
       輻,    轂,  當  無,  有      Lāozĭ

Gōng     
Gōng se traduit par arc, archet; plier, courber, tendre. Zú Gōng, 足弓, désigne la cambrure du pied.
    Mòzĭ
      道,  其    與,  高   之,  下   之,  有    之,  不      Lāozĭ
           河,  蓄         ,  曲        力,       Sòng Shūmíng

Gōng     
Gōng signifie habileté, adresse acquise par un travail assidu; mérite, exploit; effet
     功,  利  也  -  功: 不  時,  若     Mózĭ
      Mòzĭ
     Hánfēizĭ
        暗,  常   逐,  三   居,  猶   宅,  有   苦,  誰    ?  Bodhidharma

Gŏng     
Gŏng signifie entourer, courber, pousser; arc, voûte.
Noter que le mot homophone, 巩, signifie consolider.
        子,  置  公,  雖       馬,  不       Laozi

Grande Circulation
Par Grande Circulation, il est généralement fait référence à la Grande circulation dans les 16 méridiens. Il s'agit d'une technique s'articulant sur la conduite du Qì dans les 12 méridiens ordinaires (en commençant par le méridien du Poumon) et les quatre méridiens « merveilleux« » Yang Qiao Mai, Yin Qiao Mai, Ren Mai et Du Mai. Le terme Grande Circulation fait également référence à une visualisation sur un trajet spécifique partant des Laogong, suivant l'intérieur du bras pout rejoindre la poitrine au point Danzhong, descendant sur l'axe du corps jusqu'au périnée, Huiyin; puis à l'intérieur de la jambe pour rejoindre Yongquan, remontant ensuite sur l'arrière des jambes jusque Mìng Mén, remontant dans le dos jusque Dazhui et se séparant sur l'extérieur du bras et se terminer à la pointe des doigts.

           
Gù signifie solide, ferme; fermement, résolument. peut éventuellement se traduire par obnubilation. Ce mot renvoie le plus souvent au fonctionnement des choses dans le registre de l'intentionnel par opposition au mot 命, Mìng qui renvoie à celui de l'instinctif .
       四 :  毋 意,  毋 必, 毋 固,  毋   Lúnyŭ

           
Le mot Gù signifie a priori raison, cause; à dessein; ancien; causer;  c'est pourquoi. Gù désigne notamment dans la littérature classique les faits cachés, les causes invisibles sous-jacentes des phénomènes.
     使 « 謂,  故 »  Mòzĭ
         新,  可      Lúnyŭ

           
Gù signifie joug, entrave.
        必,  止     狹,  聖   性,  不      心,  其        
           識,  牽        識,  篤        識。三         

            
Gŭ signifie gonfler, bomber; battre; stimuler;  n. tambour.
           ,         斤,  開        Sòng Shūmíng

            
Gŭ désigne le moyeu d'une roue.
          轂,  當      用。埏    器,  當         Lāozĭ
          軸,  不   己,  而      里,  轉        Wénzĭ

            
Gŭ signfie os; ossature, charpente. Dĭ Gŭ, 骶骨, désigne le sacrum.
         身,  内     腑,  外     骸,  内    神,  外       Yì Jīn Jīng
               Lüshì Chunqiu

Guàn       
Guàn signifie non seulement traverser de part en part, mais aussi courber, plier.
     [列  ...]    ,  措     上,  发 之,  适   沓,  方      Zhuāngzĭ

Guàn       
Guàn, homophone du précédent et parfois utilisé de façon interchangeable avec ce dernier, signifie traverser, pénétrer.
Guàn Chuàn, 贯串, correspond à l'expression traverser en enfilade, sur toute la longueur, de part en part.
         變, 足    .     起,  應   ,  理   亂.    貫, 不      Xúnzĭ
             。...  學             Xŭ Yŭshēng
           和,       串,                靜,             
         也,  不  斷,  不       綿,  無   止, 無          Wú Gōngzăo

Guàn        
Guàn signifie s'habituer à; avoir trop d'indulgence; habitué, accoutumé. Guàn Xìng, 慣性, désigne l'inertie.
Xí Guàn, 習慣, signifie s'accoutumer à, s'habituer; habitude. Guàn Xìng Lì Jù, 慣性力距, désigne le moment d'inerte.

Guān        
Guān signifie difficulté; passe, passage, col. En tant que verbe fermer; éteindre; emprisonner; être (en)fermé; concerner, avoir rapport à.
Jī Guān, 機關, signifie organe, organisme; dispositif. Xiāng Guān, 相關, signifie avoir rapport avec, être en relation.
Tōng Guān, 通關, signifie ouvrir ou franchir les portes. Guān Jié, 關節 ou 关节 (simplifié) signifie articulation.
Ce mot est parfois employé à la place du mot 毌, Guàn, comme par exemple chez Mencius :
           
L'expression Xià Guān, la passe inférieure, fait éventuellement référence au Dān Tián inférieur (Ecole Quanzhen).

Guān        
Guān signifie regarder, voir, observer, contempler; n. vue, vision; conception. Néi Guān, 內觀, signifie « vision intérieure » .
Zhǐ Guān, 止觀, désigne « l'arrêt de l'observation ». Guān Wù, 觀物, signifie observer les choses.
                Mencius
     Guĭgŭzĭ
         林,    性,  形   矣,  然    鐻,  然    焉,  不     Zhuāngzĭ
        傳,  在   止。  何 ? 將   光,  溫        

Guăn         
Guăn signifie d'une part organe, fonction et d'autre part agent, fonctionnaire, officier, mandarin. En tant qu'agent, Guăn peut donc signifier organe sensoriel et organe administratif.
        虛,  以   ,  夫        Xúnzĭ
        ,  陰   藏,  慎   身,  物     Zhuāngzĭ
          本,  則     ,       末,  則         Wáng Fūzhī

Guàng     
Guàng signifie se promener, flâner.

Guāng    
Guāng, signifie lumière, rayon; brillant, lisse; épuiser. Huí Guāng, 回光, désigne la pratique du « renversement de la lumière ».
        明,  守   強。用  光,  復   明,  無   殃;  是     Laozi
              Daozang zubian

Guī           
Guī signifie retourner, rentrer; rendre; appartenir;  prép. vers, à.
        靜,  是   命。復   常,  知      Lāozĭ
         物,  同   繼。 以      和,  故       之;  若    同,  盡   
        : 「 你     時, 此        ...   Wang Yangming

Guò         
Guò signifie passer, traverser; dépasser, surpasser, outrepasser;  adv. après;  n. faute, erreur; excès.
              ?  子 曰:  師  過,  商    。 曰:  然    ?  子 曰:       Lúnyŭ
       情,  欲 寡,  而     情,  為  多,  是       Sòngzĭ
           臣,  而    意,  則           Hánfēizĭ
        者,  道   也;  憂  者,  德   也;  好  者,  心   也;  嗜  者,  性     Huainanzi
             外,  則          Zhāng Zăi

Guŏ          
Guŏ signifie fruit, résultat; adj. résolu; saisir.
Yīn Guŏ, 因果, signidie karma, causalité karmique.
     德 成 而 智 出,   萬 物  Guănzĭ

Guŏ          
Guŏ signifie envelopper, englober. Guŏ Dāng, 裹襠, signifie envelopper l'entrejambe, installer un arc dans les jambes.
             Wénzĭ
          腿,  能   實,  謂      Hao Yueru

Hài            
Hài signifie nuisible; mal, dommage, désastre, calamité; nuire à; assassiner. Hài Sào, 害臊, se sentir honteux, être gêné; confus, timide.
           務,  不  利,  不  ,  不  ,... Zhuangzi
         物,  聖     見;  利    覆,  知         Huainanzi
        明,  天   具,  但     昏,   利      Zhu Xi

Haptique
L'Haptique, mot dérivé du grec ἁπτικος (tactile) désigne la discipline qui s'intéresse au sens du toucher et aux phénomènes kinesthésiques.

            
Hé signifie en chinois harmonie, bon accord, paix; doux, harmonieux. Tiáo Hé, 調和, signifie harmoniser, accorder; concilier.
        陰,  其     Yi Jing
   和 - ZY Zhōng Yōng

             
Hé signifie tout, ce qui peut être uni ou réuni.
                                    Guĭgŭzĭ

             
Hé signifie fermer; unir, combiner; convenir à; équivaloir à.
     , 正, 宜, 必
      勁 : 全            Xŭ Xuān Píng
                Tàijí Quán Lùn

Heuristique        
Adj. ou nom commun dérivé du grec εὑρίστικω, trouver. Une heuristique désigne au sens large un procédé, une démarche ou une méthode qui fournit rapidement une solution (pas forcément optimale). Par exemple une heuristique de jugement désigne une opération mentale, rapide et intuitive.

Huit Pièces de brocart
Les Huit Pièces de brocart ou Huit Pièces de Soie font conventionnellement partie de la Tradition du Qì Gōng. Elles datent des époques Sui (581-618) et Tang (618-907). Ce Qì Gōng est pratiqué, avec diverses variantes, par la plupart des écoles de Qì Gōng en activité. Cette technique élémentaire exige une bonne coordination de la respiration et des gestes ainsi que de la concentration. Il faut notamment se concentrer sur le Dān Tiān, respirer lentement et profondément par le bas-ventre et effectuer des mouvements avec le Yì juste.

Homéoméries
Homéoméries vient du grec homoiomereia, similarité. Les homéoméries désignent les parties semblables. Selon Anaxagore, l'auteur du système des homéoméries, les corps sont composés de parties similaires, savoir les os, d'os extrêmement petits, les chairs, de chairs extrêmement petites,... .

Homéostasie
Pour A.Damasio, l'homéostasie est un processus biologique correspondant à un ensemble de règles et de directives impératives qui permettent à la chimie de la vie de se poursuivre pendant un certain temps.
Une impératif essentiel consiste à maintenir les paramètres corporels dans un intervalle de valeurs (par ex. le niveau de température ou de pH, le taux de glucose, la tension artérielle). Un autre impératif fondamental est de garder constamment dans l'organisme un léger surplus d'énergie par rapport au nécessaire pour faire face au stress du moment.

Homologie
Homologie a pour synonymes similitude, analogie, ressemblance, affinité, ressemblance, similarité. Il est à noter cependant que l'homologie se distingue de l'analogie dans la mesure où la dimension comparative de l'homologie est structurelle, alors qu'elle est fonctionnelle pour l'analogie. Par exemple la trompe de l'éléphant est en rapport d'homologie avec le nez de l'être humain, mais en rapport d'analogie avec la main. Ces deux notions sont très importantes dans la pensée chinoise ancienne. La notion d'homologie transparaît explicitement dans les textes anciens comme le Guănzĭ, le Laozi,... On trouve ainsi par exemple l'utilisation de mots comme ou , dont le sens se comprend volontiers à deux niveaux distincts. Ou encore des mots comme , Mín, le peuple, qui peut s'interpréter comme désignant le corps humain...

Hòu         
Hòu signifie arrière; descendant; derrière, après, ensuite.
       晦,   揚, 非     Qióng Dá Yĭ Shí
        言,  意   形,  形   ,      使,   使     Nèi Yě
        守,  司   戶,  審       Guĭgŭzĭ

Hòu         
Hòu signifie épais, important, fort. Wú Hòu, 無厚, sans épaisseur, ou Yŏu Hòu sont des concepts importants au sein de l'école des formes et des noms (Xíng Ming Jiă) faisant allusion aux paradoxes susceptibles de se présenter dans la relation du point géométrique sans dimension avec l'infini (voir Leibniz).
         ,  乃  天 地      Zhū Xī

           
Hū se traduit par porter de l'attention à, attacher de l'importance à, s'attacher à, examiner. Zài Hū, 在乎, signifie faire attention à. Hū signifie aussi extraordinaire; imprévisible, dépasser l'attente (après un verbe).
           也,  進      Zhuāngzĭ

Huà         
Le mot Huà enveloppe une notion qui est la pierre de touche de la pensée chinoise ancienne : la transformation. Il signifie changer, transformer, se métamorphoser; métamorphose, transformation.
     Nèi Jing Sù Wèn
          ?              Zhuāngzĭ
            至,  天    行;  日      至,  天    
         天,  言        
 Wáng Fūzhī

Huàn       
Huàn signifie échanger; changer, convertir; alterner.
            術,   有轉   。折  者, 是   的,  有    下,  有    後,  有      
        夫,  可    形;  洗   夫,  可    

Hybris - ὕβρις
ὕβρις, Hybris, signifie en grec démesure.

Huí          
Huí signifie revenir, retourner; tourner; répondre. Huí Shēng, 回聲, se traduit par écho, Huí Yīn, 回音, aussi.
Lún Huí, 輪回, traduit le mot samsara qui désigne la réincarnation.
       曰 :「  矣。」仲  曰 :「何  也 ?」曰 :「    矣。」 曰 :「可 矣,  猶  。」 Zhuāngzĭ
         義,  分  非,  圓      上,  而   白,  豈       !    Xunzi

Huí Gōng
Il existe en fait plusieurs Qì Gōng connus sous le vocable de Huí Gōng. Par exemple le Huí Gōng de Liu Dong dont la première forme s'apparente au Zhi Neng dont la forme est très différente de celle transmise par Jian Liujun pratiquée au club.

Huì         
Huì signifie perspicace, sage; perspicacité, sagesse (Chán). Dà Zhì Huì, 大智慧, grande sagesse et connaissance (Bouddh.)
            者,  恒    疾。獨    子,  其    危,  其    深,  故    Mencius
        事,  谓     Chen Xiyi

Hún         
Hún signifie âme, esprit; âme éthérée.
       神,  肺  魄,  肝  ,   脾  意,  腎  志,  是       Su Wen
       血, 血    Lingshu
            Wuxing Dayi

Hun Yuan Qì Gōng
Le Hun Yuan Qì Gōng ou Qì Gōng du Chaos Originel a été élaboré par Feng Zhiqiang.

Huó         
Huó signifie vivre, sauver la vie à;  adj. vivant, vif, expressif; souple; vitalité; travail, ardeur, vivacité.
Líng Huó Xìng, 靈活性, signifie souplesse, élasticité, flexibilité.
        準,  活       Taiji Quan Lun
     輕 靈 潑 求 懂 勁   Sòng Shūmíng

Huŏ         
Huŏ signifie feu, flamme; fièvre, chaleur interne; colère.
         因,  煙      Sunzi
          宿     Sīmă Guāng

Hylè - ὕλη
ὕλη, Hylè, signifie en grec matière, matière première par opposition à la forme.

Hystérésis
La notion d'hystérésis caractérise à la propriété d'un système élastique dont la transformation ne parcourt pas, en espace et en temps, le même trajet selon que l'intensité d'une cause extérieure augmente ou diminue. Chí Zhì, 遲滯, signifie hystérésis en chinois. Dans la pratique du Yǎng Xìng (ou du Yǎng Shēng à visée philosophique) finit par apparaître dans le mouvement corporel une hystérésis élastique, lors de la transition exercice du Yì juste-relâchement.

Idios - ἴδιος
ἴδιος, idios, désigne en grec ce qui est propre, simple, unique, particulier, sans double. Cf Ernst Bach.

Illusion
Croyance dans la motivation de laquelle prévaut le désir.

Inflexion
De manière générale, une inflexion correspond à une sinusoïté, un changement de courbure d'une trajectoire, un changement d'orientation ou une déviation. Ce mot désigne aussi l'action de courber, de fléchir ou d' infléchir quelque chose.
        之,  必   端,  而    守。責   來,  莫     Guanzi

Intéroception
L'intéroception désigne l'aptitude à saisir les manifestations internes du corps. Son développement correspond à une forme d'éducation essentielle qui participe à maintenir grâce à l'attention des états d'équilibre et de bien-être jugés désirables.

Intrados
A l'origine, l'intrados correspond à la surface intérieure et concave d'une voûte, d'un arc, d'un cintre. Par extension l'intrados désigne la partie concave située dans le plan d'une partie du corps (poignet, coude en supination, bras...) dans la perspective de préciser la cinématique d'une phase spécifique de l'accomplissement d'un mouvement.

Ipséité
ce qu'on est irrémédiablement soi-même ; ensemble des paramètres specifiques à une personne, une chose, une notion ; la chose en elle-même, soi-même.

          
Jí signifie faste, heureux.
     九 : 見    首,  Yi Jing

          
Jí signifie atteindre, s'approcher; adj. proche; immédiatement, aussitôt.
         反,        Wénzĭ
     感 即 合 也,   若 非 有 異 則 無 合  Zhāng Zăi
            Sūn Fúquán

          
Jí signifie parvenir à, atteindre.
   Mòzĭ
           Lúnyŭ

          
Jí signifie sommet, extrémité; pôle, retournement. Wú Jí / Tài Jí.
    Tàijí Quán Lùn
    Tàijí Quán Lùn

Jí Zhuī Dáoyin Qì Gōng
Le Jí Zhuī Dáoyin Qigong, ou Qì Gōng de la colonne vertébrale est un Qì Gōng contemporain visant à améliorer la santé de la colonne vertébrale.

          
Jì signifie trace, empreinte. Zú Jì, 迹跡, désigne une trace de pas ou de pied.
            ,  而              Huáinánzĭ
          ,  伊        Liězĭ

           
Jì signifie continuer, poursuivre, prolonger; puis, après;  n. continuité.
         物,  同   。 以      和,  故       之;  若    同,  盡      Chunqiu Waizhuan
        陽,  而   餒;  以   陰,  而   孤;  以   陰,  而   靡;  以   陽,  而      Wáng Fūzhī

          
Jì signifie habileté, dextérité; capacité. Jì Néng se traduit par capacité.
          也,  進      Zhuāngzĭ
     Hánfēizĭ

          
Terme éminemment polysémique, souvent difficile à rendre, Jì signifie bord, limite, lisière; liaison;  et, en tant que préfixe se traduit par inter-. Ainsi, Tiān Rén Zhī Jì, 天人之際, peut être rendu par relations entre nature et homme, l'interstice entre nature et homme, les frontières entre la nature et les gens ou bien encore, la rencontre entre la nature et l'homme. Biān Jì, 邊際, désigne les régions frontalières; 交際, Jiāo Jì, désigne l'échange de cadeaux.
            仕,  有    仕,  有        Mencius
          難,  勇     患, ... , 禮     容,  仁        Zhuāngzĭ
          也,  迷   塗,  謬   國。... , 其     北,  不          Liězĭ
        ,  不     功,  則       Wáng Fūzhī

           
Jī signifie vérifier examiner, différer, retarder.
          聽,  弗        Zhū Xī

           
Jī signifie occasion, chance. Zhī Jī, 知機, signifie connaître le bon moment, Dài Jī Er Dòng, 待機而動, attendre le moment et bouger (Zhang Sanfeng, Sūnzĭ,...).
Jī signifie aussi mécanisme, machine; raison du déclenchement. 元機, Yuán Jī, désigne le mécanisme originel de la création et de la transformation des choses. 天機, Tiān Jī, désigne les « ressorts du ciel », notion d'état intégré qui s'oppose à celui qui règne quand on est sous le régime de la volonté, qui réintègre une certaine spontanéité. Tiān Jī désigne ainsi les mécanismes naturels qui sous-tendent les intentions motrices de l'être humain.
     萬 物 皆 出 於 機,  皆 入 於   Zhuāngzĭ
     弩,     Sūnzĭ
         者,  禍     也;  動  者,  利        Huáinánzĭ
     感 應 之 之 無 端,  故 動 靜 無 常  Wáng Tíngxiāng
      Chén Wēimíng

           
Jī signifie brider, entraver; contrainte, entrave; bride.

           
Jī signifie accumuler, amasser.
          厚,  則         Zhuāngzĭ
              也,  故       Wenzi
       者,            Wáng Fūzhī

          
Jĭ signifie presser, pousser, bousculer. En Tàijí Quan c'est un mode d'utilisation de l'énergie qu'on traduit généralement par presser ou encore serrer.
         ?     方  直    意 迎    中  間    力,  如       Bā Jì Gē
       者,  非     也,  言       Wenzi

           
Jĭ signifie soi-même; propre, personnel;  n. moi.
Xiān Jĭ se traduit dans la pensée de Yang Zhu à « donner le pas à sa personne ».
                Sūnzĭ
            者,  而        Xúnzĭ
       者,  非     也,  言       Wenzi

Jiā          
Jiā signifie additionner, augmenter, ajouter; insérer. Jiā Sù Dù, 加速度 signifie accélération.
        性,  雖     焉,       焉,  分     Mencius

Jiā Jĭ
Jiā Jĭ, 夾脊, désigne le point situé sous l'épineuse de la 7ème vertèbre dorsale, au niveau de l'angle inférieur de l'omoplate correspondant au point Zhiyang (VG9), qu'on peut traduire par arrive au Yang ou maximum du Yang.
.
Jiǎ         
Jiǎ se traduit par école, enseignement; maison, famille; spécialiste. Jiā Rén désigne l'hexagramme 37 : ䷤, la Famille.
     Dào Jiǎ, 道家, désigne le taoisme, Rú Jiǎ, 儒家, l'école des lettrés, l'école de Confucius partant, le confucianisme, Fă Jiǎ, 法家, le légisme, Mò Jiǎ, le mohisme et Míng Jiǎ, les Logiciens, 兵家, Bīng Jiǎ, les Stratèges. L'expression 百家, Băi Jiǎ, désigne « les cent écoles » (binôme de l'expression 諸侯, Zhū Hóu).
Note - Les écrits [sur lesquels se sont penchées les écoles pre-Qin] ne constituent pas des corps de doctrines bien structurées comme l’Académie de Platon ou le Lycée d’Aristote, mais des gisements de formules qui vont être réutilisées et rassemblés par des auteurs ultérieurs pour composer des ouvrages dans des circonstances tout à fait différentes de celles où les matériaux ainsi réemployés ont vu le jour - J.Lévi.
Par ailleurs les notions d'école et de courant de pensée ne se superposent pas pendant les Royaumes Combattants.

             精,    氣,    神,        通,           
              Chén Wēimíng

Jiàn       
Jiàn signifie intervalle; séparer; entre, parmi.
        ,  而     厚,  以     間,  恢              Zhuāngzĭ
       Lāozĭ
         柔,  馳      ?          Wénzĭ

Jiàn       
Jiàn signifie voir, apercevoir; apparaître, se montrer; être au contact.
     九 :      首,  吉   Yi Jing
        者,  冕      者,  見   ,      作, 過  ,  必   Lúnyŭ
        Mòzĭ
            知,  不   名,  不     Lāozĭ
                   Shāngyāngshū

Jiàn       
Jiàn signifie miroir; avertissement; refléter.
        者,  塵    霾;  神  者,  嗜      Huainanzi

Jiàng      
Jiàng signifie baisser. 降低, Jiàng Dī signifie baisser, réduire. 降临, Jiàng Lín, signifie arriver, descendre.
         道,  中                Zhāng Zăi
Note : Jiàng est non seulement homophone mais s'écrit comme Xiàng

Jiāng     
Jiāng signifie être sur le point de; faire qqch.; inciter à; mettre dans une situation embarassante; avec, par, au moyen de.
        之,  必      Lāozĭ
        也,  無   也,  來   迎,  去      Wénzĭ

Jiāng     
Jiāng signifie rigide, raide; sans issue. Jiāng Yìng, 僵硬, signifie rigide, inflexible.

Jiāng     
Jiāng signifie limite, frontière.
     官 有 主 輔,  體 無 疆 畔  Wáng Fūzhī

Jiāo       
Jiāo signifie enseignement. Ce mot désigne notamment l'enseignement des lettrés ou des érudits, l'enseignement de l'école de Confucius.
Xiàng Jiāo, 象教, l'enseignement par les images, désigne le bouddhisme.
       者, 處    事, 行       Wénzĭ
       者, 三   源, 三            心, 三   無; 茍   心, 三     Ouyì Zhìxù
         行,  百  生,  無     Zhāng Zăi

Jiāo       
Jiāo signifie foyer; brûlé, carbonisé. Shàng Jiāo, 上焦, désigne en MTC le Foyer Supérieur. Zhōng Jiāo, 中焦, désigne le Foyer Moyen.

Jiăo       
Jiăo signifie rectifier, corriger; fort, courageux.
         弓,      矢,  立    的,  奠   發,  發     Yángzĭ Făyán

Jié          
Jié signifie raccourcir; épargner;  articulation, jointure; limitation; modération, juste mesure. Jié Jié sgnifie par étape, petit à petit.
        國 :  敬   信,      人,  使      Lúnyŭ
         者,  其  險,  其     Sūnzĭ
      者, 相   官,        Nèi Jing Sù Wèn
         間,  而     厚,  以     間,  恢              Zhuāngzĭ
        道,  萬     Nèi Yě
      飲,  衣,  居 處,  動 靜,  由    ,  不         Xúnzĭ
          楚,  一       實,  處      實,  周       Zhang Sanfeng

Jié Zòu
L'expression Jié Zòu, 節奏, se traduit par rythme.

Jié Gŭ Yăn    
Jié Gŭ Yăn, 節骨眼, signifie (au) moment crucial, conjoncture critique.

Jié         
Jié signifie nœud, nouage;  v. nouer, attacher; se coaguler, se solidifier; terminer, conclure;  adj. noué
      Guĭgŭzĭ

Jiè         
Jiè signifie se garder de; s'abstenir, se passer de; avertir. Jiè Bèi signifie être vigilant.
          微,  動   時,  百   ,  禍      Huáinánzĭ

Jiē         
Jiē signifie être proche, relier, joindre; accueillir, recevoir; reprendre;  réception, accueil. Le Mòzĭ caractérise notamment la connaissance, Zhī à l'aide de ce mot Jiē dans la phrase suivante:
   Mòzĭ
      者,  天     也,  用   正,  元   成, 上  者,  與   ,  結         He Guānzĭ
         交,  其    開,  與   構,  日      Zhuangzi

Jiě         
Jiě signifie séparer, dénouer; soulager; expliquer; comprendre.
     解蔽, Jiě Bì, Dissiper les illusions,  titre du chapitre 21 du  Xúnzĭ.
          ?        Bā Jì Gē

Jìn         
Jìn signifie entrer, progresser; avancer; présenter, recommander.
        道,  一     已,  先 挨,  始 終,  動 靜,  晦 明,  上 下,   退,  往 来,  開 阖,  盈 虛,  減 長,  隐 ,...   Lù Jiŭyuān

Jìn          
Jìn signifie force, énergie; ardeur, vigueur; intérêt, goût.
Dans les traités de Tàijí Quán, l'expression Dǒng Jìn est communément traduit par comprendre les énergies.
    
      Wŭ Yúxiāng

Jīn         
Jīn signifie muscle, tendon.
Jīn Ròu désigne spécifiquement les muscles. Jīn Gŭ, 筋骨, désigne les muscles et les os, la constitution physique.
       
         者,   人    也,   所              、  筋       Lĭjì

Jīn Yè
Jīn Yè, 津液, désigne les liquides organiques. Les fluides Jīn sont considérés comme Yang; il s'agit des fluides légers, fins, aqueux, clairs, fugaces qui se manifestent sous la forme de sueur, de pleurs, de larmes, de salive, de mucus,... Les fluides Yè considérés comme Yin sont plus denses, plus épais, plus lourds, turbides et se déplacent lentement... Ils servent à lubrifier les cavités articulaires (synovie), nourrissent le cerveau, la moelle des os, et lubrifient aussi les orifices des organes sensoriels (yeux, oreilles, nez, bouche).

Jĭn            
Jĭn signifie tendu; serré, étroit; urgent. Jĭn Bēng, 緊绷, signifie crispé. Jǐn Bī, 緊逼, signifie appuyer fort, se refermer sur.
     先 求 開 展 後 求 ,   乃 可 臻 於 縝 密 矣   Wáng Zōngyuè

Jĭn            
Jĭn désigne l'élément métal et signifie aussi or ou argent.
        之, 不   已; 揣   之, 不   保。  滿 堂, 莫     Laozi

Jĭn            
Jĭn signifie tout au plus; le plus possible; complètement, toujours.
         誠,  為    性;  能   性,  則     性;  能    性,  則     ...   Zhong Yong
              乎?  Liezi
               心,             者,          Wáng Fūzhī

Jìng        
Jìng signifie tige.
      道,  無   莖,     Nèi Yě

Jìng       
Jìng signifie quiétude, calme; silencieux. Jìng Xiū, 靜修, signifie contemplation, méditation.
        Dàxué
       Lāozĭ
     Tàijí Quán Lùn
         ,        Tàijí Quán Lùn
Pour Yi Ming : La quiétude, c'est cet état du Cœur qui n'agit pas de manière inconsidérée, qui se libère de tout remous et n'est nullement atteint par les sentiments de ce monde. Quand le Cœur est pur, le souffle vital s'harmonise et l'esprit est en paix.

Jìng       
Jìng signifie frontière, limite, territoire, région, position; situation, phénomène.
Jí Jìng Míng Xīn, 即境明心 signifie s'appuyer sur les phénomènes pour comprendre l’esprit.
        境,  令       性。智   業。   失,  俱   。由       散。依  便     
        靜,  當   神,  絕  慮,  忘  我, 滅  ,  抱  真。此       Hou Zhenren

Jìng        
Jìng signifie miroir. Dà Yuán Jìng Zhì, 大圓鏡智, ādarsa-jnāna, désigne le savoir du miroir.
            也,  不   故,  而          Huainanzi
         樹,  明    臺。本    物,  何    埃。  Huineng

Jīng        
Le Jīng, l'essence, est la matière première des activités vitales. Au sens large, le Jīng englobe les substances fondamentales constituant le corps, y compris, l'essence, le sang et les liquides organiques. Au sens strict le Jīng correspond à l'essence emmagasinée dans les reins et dans Mìng Mén.
Le mot Jīng signifie aussi vigueur, vitalité; raffinement, finesse; adj. fin, soigné.
       曰: 陰 者, 藏        Nèi Jing Sù Wèn
        生, 是      Líng Shū
        田,  而      師;  賈   市,  而      師;  工   器,  而        Xúnzĭ
        劤,   懂         Wang Zongyué

Jīng Shén
Jīng Shén, 精神, se traduit ordinairement par esprits essentiels, pur esprit ou quintessence spirituelle. Selon Liu Xiaogan l'expression Jīng Shén n'était pas employée à l'époque de Mencius, mais serait apparue peut-être à l'époque de Xunzi (325-235 av. J.-C.) et aurait alors commencé à circuler.
         內,  而      心,  此      Huáinánzĭ
          起,  則     ,  所       Wáng Zōngyuè

Jīng        
Jīng signifie livre canonique, classique; longitude;  v. passer par; supporter, subir.
Jīng Mài, 經脈, désigne les méridiens principaux.

Jiū          
Jiū signifie approfondir, examiner à fond, pénétrer.
          事, 不   也, 因      ;      變, 不   也, 秉        Huáinánzĭ
         神, 性    體。在   人, 其      Zhāng Zăi

Jiŭ          
Jiŭ signifie longtemps, de longue date; durée.
          久,  或  久,  始      Mòzĭ
        , 知   舍,        Wáng Fūzhī

Jū          
Jū signifie usuellement habiter, résider; habitation. On retrouve ce mot dans l'expression Jū Xīn dans le sens de receler dans le Cœur.

         
Jù signifie distance, intervalle, espace; être séparé, être loin de.

           
Jù signifie craindre, avoir peur; peur, effroi.
       者, 始  懼, 懼  祟; 吾     怠, 怠  遁; 卒   惑, 惑  愚; 愚  道, 道          Zhuangzi

          
Jù signifie (se) réunir, s'assembler.
       生,  氣   也,  聚   生,  散      Zhuāngzĭ
              形,                 Zhāng Zăi
            者,  心     也; 氣 者,  先     也,   無   象,  生       時; 穴       
        形,  散     虛,  氣       Wáng Fūzhī

          
Jù signifie ustensile, outil; posséder, avoir.
           機, 而         Wénzĭ
     氣 者, 器,  生 物 之 具   Zhū Xī

Juăn      
Juăn signifie rouler, enrouler; enlever; rouleau; enroulement.
       者,  承    和,  形    體,  含   物,  以   類,  贏   ,  淪   測,  終   滿,  轉      Huáinánzĭ

Jué         
Jué signifie sentir, percevoir; perception, effet perçu. Găn Jué, 感覺, signifie sensation, sentir. 知覺, Zhī Jué, désigne la perception.
L'expression, courante en Taiji Quan, Zhī Jué Yùn Dòng qu'on traduit conventionnellement par mouvement en conscience mérite, par son rythme, un examen plus approfondi : Zhī Jué / Yùn Dòng ...
        Taiji Fa Shuo
                       Sishu zhangju jizhu
Jué Dé, 覺得, se traduit par sentir; trouver, penser.
          
         交,  其    開,  與   構,  日      Zhuangzi
         ,  有     Zhāng Zăi

Jué         
Jué signifie perdre conscience, s'évanouir.
     陰 陽 離 決,  精 氣 乃

Jué Yīn
Grand méridien Yīn, 厥陰, Jué Yīn est composé du méridien du Foie (Zù Jué Yīn) et du méridien du Maître-cœur (Shŏu Jué Yīn).

Jūn       
Jūn signifie uniforme, égal; tout. Jūn Děng, 均等 signifie égal.
            均,  運        Yang Banhou

Kāi-Hé
Technique de base de Qi Gōng signifiant ouvrir-fermer.
Kāi, ou bien , signifie au départ ouverture, ouvrir et désigne plus généralement mouvement d'ouverture, principe de libération ou d'expansion qui s'exprime dans la nature ou dans le corps dans une pratique juste, ou encore la force correspondante.
Hé, signifie fermer, fermeture et désigne aussi le mouvement de fermeture qui se produit, le principe, l'effort de concentration ou de compression qui s'exprime dans les choses.
Kāi et Hé, ouvrir et fermer, sont les grandes transformations du Dào.
      Guĭgŭzĭ
      Taiji Quán Xué
          力。開        Bā Fă Jué
Note : Hé présente un parallélisme avec la notion de condensation figurant dans la cosmologie des anciens grecs. alors que Kāi correspond à la notion de raréfaction des présocratiques.

Kaïros - καiρóς
Le kaïros - καiρóς - est une notion caractéristique de la mise en oeuvre du mouvement dans le non-agir. Le kaïros correspond au « moment opportun », à l'« instant propice », à l'« instant d'inflexion », pour commencer ou plutôt déclencher une action ou un mouvement, le moment le plus adéquat pour intervenir au cours du processus engagé, celui où culmine la potentialité progressivement acquise et qui permet de dégager le plus d’efficacité.
          
Parmi les philosophes qui ont réfléchi sur cette notion figurent notamment Gracian, Jankelevitch et Nietzsche.

Kān
Gān, prononcé Kan, désigne le Foie, désigne aussi les fonctions du Foie ou encore au méridien du Foie qui est appelé Zú Jué Yīn, 足厥陰.
      Sù Wèn

Kàn et Li
Les termes Kàn (plus exactement Gàn) et Li apparaissent dans de nombreux ouvrages et manuscrits traitant du Qì Gōng. Kàn est l'« emblème de l'Eau », le recueillement de énergies, l'intériorisation dans le repos et Lí représente le « Feu », le mouvement extériorisé, l'écoulement des énergies à l'extérieur, l'échange avec les choses dans le mouvement.

           
Kè signifie vaincre; prendre; capable; domination. Xiāng Kè, 相尅 ou 相克 désigne la relation de contrôle mutuel.
Ke Ji, 尅己, désigne la maîtrise de soi pronée par Confucius.

Kinesis - κíνησις
Kinesis - κíνησις - signifie en grec mouvement. Aristote affirme au début de sa physique : « Nous mesurons le mouvement par le temps et le temps par le mouvement... Nous disons que le chemin est long si le voyage est long, et que celui-ci est long si le chemin est long ; et que le temps est long si le mouvement l’est, et que le mouvement est long si le temps l’est. »

Kinésthèse
Kinesthèse ou kinésthèsie sont des termes qui caractérisent la sentience, la sensation du mouvement dans le temps et dans l'espace du point de vue du corps propre.

Koan
Koan, Gōng'àn en pinyin, désigne à l'origine un cas public déposé devant un tribunal adminsitratif. Par extension dans le bouddhisme Chan, un koan est un cas déposé par un disciple à l'attention du maître ou encore un cas proposé par le maître à un disciple, afin d'évaluer, de tester le disciple quant à son atteinte de l'éveil..

Kōng       
Kōng signifie vide, creux; cavité; ciel; vacuité, sūnyatā.
Yī Qiè Kōng, 一切空, désigne un point de doctrine fondamental du bouddhisme du Grand Véhicule, la vacuité (universelle) de toutes choses.
           中,  萬         Dà Dào Gē
         者,  則       實,  謂        Wáng Fūzhī
        象,  全   ,  應   ,  西   磬,  虎   鳴,  泉   静,  翻   海,  盡     Mí Gē Yún

Kŏng       
Kŏng signifie peur; craindre, avoir peur; de peur que; peut-être, sans doute.
       腎, 思    Nèi Jing Sù Wèn
          恐,  心       之,  是     Líng Shū

Kòng Zĭ
Kòng Zĭ, 空子, signifie trou, ouverture; occasion.

Koresmos - κορεσμóς
κορεσμóς - koresmos - κóρος - signifie en grec réplétion, satiété, saturation.

Koros - κóρος
Koros - κóρος - signifie en grec replet, rassasié. Ce mot est utilisé par Héraclite : « les meilleurs cinglent vers l'Un, tandis que les autres, rassasiés, gisent comme le bétail » pour étoffer la métaphore du feu.

Kuà         
Kuà signifie hanche, entrecuisse, cuisse, enfourchure des jambes, pli de l'aine, articulation coxo-fémorale zone qu'il convient d'ouvrir et de relâcher dans la pratique.
        

Kūn         
Kūn signifie féminin; c'est un des huit trigrammes: ☷; Pur Yin, hexagramme 2, la Terre, le réceptif.
Qián Kūn, 乾坤, désigne le ciel et la terre, l'univers.
        物,  德   疆。含   大,  品   亨。牝   類,  行   疆,  柔       Yi Jing

Kurtosis
Kurtosis provient du grec κυρτωσις qui signifie courbure. Le kurtosis est un facteur de description et d'estimation de l'allure d'une courbe ou d'une surface dans le plan ou dans l'espace. On parle ainsi en probabilités à propos d'une distribution de degré de voussure ou de coefficient d'applatissement. Le kurtosis peut également être un facteur de description par exemple à propos de la forme générale que peuvent prendre certaines parties du corps dans un mouvement, notamment les bras.

Lachésis - λαχεσις
Nom grec dérivé de la famille du nom λαχη qui signifie part, portion, sort et du verbe λαγχανω qui signifie quant à lui accorder, tirer au sort.
Lachésis est le nom donné par Hésiode à l'une des trois Moires (les Parques romaines, personnification d'une loi inflexible), la Répartitrice, qui déroule en le mesurant le fil de la vie ou du destin.
Avec le personnage de Lachésis se trouve souligné le caractère spatial et aléatoire du processus de propagation, de déroulement du fil.

Lái           
Lái signifie venir, arriver, survenir; prochain, suivant; environ. Le mot Lái est ainsi utilisé pour désigner le futur, ce qui arrive.
Huí Lái, 回来, se traduit par revenir. Yĭ Lái, 以來, signifie depuis, à partir de.
Le binôme Lái-Wăng sert à évoquer le mouvement dans le temps.
        知,  來       Mòzĭ
            ,            Lìng Shū
        ,  神      Xīn Shù
         者,   非      ,   推   去,   迫   應,   感   動,   堅    流,   捲    

Lāo Zĭ
Personnage légendaire ou non (c'est en tout cas un personnage fameux du Zhuāngzĭ), longtemps présumé auteur du Lāozĭ, par suite considéré comme l'un des fondateurs du taoïsme. Il est réputé avoir inspiré le Qì Gōng de Lāo Zĭ qui est pratiqué et enseigné au Temple des trois Puretés. Ce Qì Gōng faisant fort appel à la visualisation se caractérise par le travail d'évacuation du Qì impur. Il s'agit d'un Qì Gōng à visée thérapeutique.

Lāozĭ
Le Lāozĭ qu'on appelle aussi Dào Dé Jīng , le traité de la voie et de sa puissance, est un ouvrage d'environ 5000 mots et 81 chapitres. Le Lāozĭ est un des ouvrage de référence de la pensée taoiste. Il est possible de l'interpréter à plusieurs niveaux. Moyennant un exercice préalable d'interprétation critique, il nous fournit notamment une source précieuse d'indications de pistes d'entrainement, d'approches et de techniques pour comprendre, s'exercer et perfectionner la pratique du non-agir.
          因,  貪   本,  皆   故。   曰 : 貴      Hanshan Té Tching

Léxis - λέξις
La léxis désigne en grec la façon d'exprimer le contenu du logos, du discours; l'élocution, la manière de parler.

Lèi          
Lèi signifie accumuler;  progressif, continu.
               心,  而        Zhāng Zăi

Lèi          
Lèi signifie genre, espèce; ressembler; similarité. Lèi sì, 類似, signifie semblable, similaire, Lèi Bĭ, 類比, analogie.
         應,  玄   微,  知   論,   辯   ;  故          Huainanzi

            
Lí signifie quitter, se séparer; de; hexagramme 30 : ䷝, le Feu.
              形,                 Zhāng Zăi

             
Lì signifie tranchant, favorable; profit, intérêt.
           務,  不  利,  不  害,  不  ,...  Zhuāngzĭ
               Lüshì Chunqiu
         物,  聖     見;      覆,  知         Huainanzi
        明,  天   具,  但     昏,        Zhu Xi

             
Lì signifie s'efforcer de; se tenir debout; dresser; fonder; adj. vertical, droit; adv. tout de suite, immédiatement. Lì Zú, 立足, sert à désigner un point d'appui.
         ,  以  動,  以        Sunzi
         也,  而               具,  不     Lüschì Chunqiu
       詩,  立         Lúnyŭ
        立,  天   ,      生,  好       焉,  夫       Xúnzĭ

            
Lì signifie en chinois force, puissance (sous-entendue physique); s'efforcer de.
       Mòzĭ

            
Principe ou raison des choses, ce par quoi tout est ainsi, principe naturel de cohérence, principe d'organisation, principe de cohérence, principe naturel propre.
        ,        Guĭgŭzĭ
      微 者,  理     著,  象      源,  顯     Chéng Yí
     動 靜 者,  合 內 外 而 一 之 道。心 來 有 寂 而 不 感 有。 來 有 感 而 不 應 有   Wáng Tíngxiāng
        知,  循     原,  廓          ,  乃                 Wáng Fūzhī
Lĭ se comprend aussi comme principe moral. Shēng Lĭ : principe de vie.
Paul Demiéville indique que le mot apparaît pour la première fois dans les Odes vers le VIIème siècle avant J.-C. Il est en rapport avec l'aménagement des champs et leur allocation en vue de leur culture. La clef du jade a probablement été rajoutée à ce mot au IIIème siècle.

            
Lĭ peut se traduire par rite, cérémonial, cérémonie, usages, convenances, pratique cérémoniale, égard, décence, formes, devoirs, bonne éducation, décorum, droit, morale, urbanité, devoirs de société, coutumes, étiquette, politesse, courtoisie, honnêteté, bonnes manières, bienséance, savoir-vivre, dignité, moralité de conduite, ordre social, lois hiérarchiques, lois sociales, offrande; sens des rites.
    Lĭjì
      Lúnyŭ
      者,   所       Hánfēizĭ
Note : En occident le rite , se présente comme une obligation extérieure à l’individu, comme une obligation qui lui est inculquée en même temps qu’il apprend l’existence d’une nécessité d’un autre ordre que celui dans lequel il évolue. En Chine,le rite est considéré comme émanant de l’ordre même du monde. Chacun peut en observer les effets à la fois dans son corps, dans sa famille et dans sa pensée.

             
Lĭ signifie intérieur, interne;  n. envers, doublure;  adv. en, dans. Lĭ Biān, 裏邊, signifie à l'intérieur (de la frontière ou du bord); en même temps. Lĭ Chéng, 裏程, signifie trajet; cours ou processus de développement.
             Sòng Shūmíng

Liàn         
Liàn signifie s'exercer, pratiquer.
      Liàn Tǐ,  , désigne le travail sur soi, la préparation du corps sensible à la perception fine et à la saisie du kaïros dans l'exécution de ses propres mouvements. Ainsi, en Taiji Quan l'entraînement à l'accomplissement fluide de la forme fait partie du Liàn Tǐ. Le travail avec partenaire s'appelle Liàn Yòng ou Xí Yòng, 習用.
        劤,  懂         Wang Zongyué
      用,  則              解,  斯     Wú Yuxiang
                                    Sūn Fúquán
             ...  學             Xŭ Yŭshēng

Liàn Tĭ
Liàn Tĭ peut se traduire mot à mot par entraînement du corps. Centré sur l'étude pas à pas, la compréhension et la pratique fluide de la forme, c'est l'étape fondamentale de la pratique du Taiji Quan; on la désigne comme l'étape initiale qui permet de se connaître soi-même et notamment de développer une sensibilité aux forces en jeu au travers tout le corps détendu qui accompagnent le mouvement. Conçu comme le moyen de faire jaillir de soi des potentialités du corps sensible accessibles quand le corps est, dans l'état du ciel, en mesure de commencer à maîtriser le kaïros du déclenchement du geste, Liàn Tĭ peut se comprendre comme un synonyme de Yang Sheng.
      體,  惟    論,  力     Wú Yuxiang

Lián          
Lián signifie joindre, lier; compagnie; y compris; à la suite;  adv. successivement, même.
      者,  天     也,  用   正,  元   成,  上  者,  與   接,  結         He Guānzĭ
              Sòng Shūmíng

Lián          
Lián signifie joindre, unir; intégrer. Lián Luò, 聯络, signifie entrer en liaison avec. Lián Jié, 聯結, signifie connecter, relier, Lián Guàn, 聯贯, peut se traduire par assurer la continuité de la propagation, faire la liaison permettant la propagation de l'élan traversant du mouvement.
             ...  學             Xŭ Yŭshēng

Lián          
Lián signifie intègre, honnête, accordé.
            割,     劌,  直   肆,  光     Laozi

Lian Gōng Shi Ba Fǎ
Qì Gōng comprenant des exercices de Qì Gōng simples visant à prévenir et à soigner les atteintes articulaires et les maladies articulaires chroniques.

Liáng        
Liáng signifie mesure; mesurer.
     Xúnzĭ
        能,  校       Guĭgŭzĭ

Liáng        
Liáng signifie bon, excellent; inné. Liáng Xīn, 良心, désigne la conscience.
            者,  亦       ,  旦    之,  可    ?  Mencius
                    Yang Banhou

Liáng Zhī
Liáng Zhī, 良知 signifie mot à mot connaissance naturellement, c'est une expression qui apparaît déjà chez Mencius, une notion approfondie par Zhang Zai et progressivement élévée en concept clé de sa doctrine par Wáng Yángmíng. L'expression, souvent traduite par «connaissance intuitive», «capacité innée de savoir» ou «intuition morale» vise à désigner une connaissance qui se situe au-delà de la réflexion.
             ,       ;        ,         Mencius
            體,  有       動,  知      ,  為        Wáng Yángmíng
Liáng Zhī recouvre les trois aspects de la vie consciente : intellect, volonté, émotion. Pour lui, les termes connaissance, conscience morale et connaissance intuitive coïncident et existent aussi bien chez le sage que l'homme du commun. « Liàng Zhī désigne la conscience ou la connaissance concommitante, essentiellement brillante, limpide et distincte... [mais] si on ne prend pas garde à la préserver, on la perdra. »

Lĭ Ji
Livre des rites, ouvrage canonique compilé par Liu Xiang, au programme des examens mandarinaux sous l'empire (édit de 136 av. J.-C.).

Jiāo
Enseignement des rites (science des rites) faisant partie du Rú Jiāo, qui intégre la conception confucéenne du monde cosmique et le corps socio-politique. Il constitue le cœur de l'enseignement des lettrés.

Lĭ Jīng
Classique des rites. Ensemble d'ouvrages d'origines diverses traitant des rites datant de la dynastie des Zhōu (vers -1046 av. J.-C. - 256 av. J.-C.), Cet ensemble a été compilé sous les Han occidentaux. Il comprend notamment le Lĭjì, le traité des rites.

Líng         
Líng signifie habile, agile, alerte, fin; » efficace; agilité, le délier du geste, l'« agileté ».
          
          Sòng Shūmíng

Liù Hé
Les six harmonies, les six coordinations, les six unions ou les six conjonctions.
         數,  因     然,  則       Huainanzi
        合,  心   合,  意   合,  氣   合。外  合,  手   合,  肘   合,  肩   合,  是    

Logos - λóγος
Logos - λóγος en grec ancien - peut se traduire par discours, parole; raison, raison universelle, principe, explication, cause, loi, ce qui se produit quand je parle; ce qui est exprimé dans le discours. Il correspond métaphoriquement au Feu chez Héraclite par exemple.

Luó          
Luó signifie spire, spirale; conque, cérithe. Luó Wén, 螺紋, se traduit par écrou. Filetage se traduit par Xuàn, 镟.

Luò           
Luò signifie envelopper; enrouler;  n. filament; réseau. Lián Luò, 聯络, se traduit par entrer en liaison avec.
       ,  前  螭, 後    Huainanzi

Lysis - λύσις
Lysis - λύσις est un terme qui désigne en grec l'acte de délier, l'action de libérer, l'acte de relâcher, dissoudre (ce qui est autrement séparé), relâchement, libération, dissolution.

Mathésis - μάθεσις
La mathesis, μάθεσις en grec, fait référence à l’action d’apprendre et au désir d’apprendre; au pluriel matheseis, mathemata, correspond à la connaissance et à la science.

Mào          
Mào signifie allure, apparence, figure.
         溫, 勉        交, 悅  。 中  悅, 播    弟, 戚    Guodian Wŭ Xíng

Méditation
Le terme méditation provient étymologiquement du latin medeor, mederis, mederi qui signifie prendre soin, remédier à. La méditation revient donc à un geste d'attention : méditer consiste à ...
La méditation, c'est tout ce qui se passe dans la conscience dans le temps où on est assis en silence immobile. La méditation, c'est se décoller de son identité. La méditation, c'est découvrir qu'on est autre chose que son ego.

Méridiens
Les mots méridien ou péridromie sont des termes généraux qui sert à désigner les canaux dans lesquels circule le Qi dans le corps humain, les Jing Luò : ces deux termes sont souvent utilisés pour désigner les Jing Mài et les Luò Mài dont les diverses branches sillonnent le corps le plus souvent superficiellement. Les douze méridiens primaires (Jing Mài) correspondent à des trajets bilatéraux sur lesquels se trouvent les principaux points d'acuponcture.
         亡,  多    傷,  多    懾,  多    溢, ... ,  多      
           也,  人    也,  十      

Métabolè - μεταβολή
Metabolè - μεταβολή - signifie en grec transformation, notion qui correspond en chinois au mot Huà.

Métacognition
C'est la représentation mentale de ses propres représentations mentales, c'est la représentation de ses propres connaissances et de leurs limites.

Mètis - μῆτις
Mètis - μῆτις - combine en grec, selon Marcel Détienne et Jean-Pierre Vernant, « le flair », « la sagacité », « la prévision », « la souplesse d'esprit », « la feinte », « la débrouillardise », « l'attention vigilante », « le sens de l'opportunité ». Ils précisent que : la capacité d'intelligence que désigne la mètis s'exerce certes sur des plans différents, mais l'accent y est toujours sur l'efficacité pratique, « la recherche du succès dans un domaine de l'action ».

Miăo       
Miăo signifie infime, insignifiant; vague;  en germe. Miăo Xiăo, 渺小, signifie minime, négligeable, insignifiant.

Mimésis - μίμεσις
Le mot mimésis vient du grec μίμεσις qui veut dire imiter. Son sens a évolué pour signifier imitation féconde (Homère, Lucien, Arrien,...). NPC avec mimétisme.

Mille mains de Bouddha
Méthode d'entraînement au travail de l'énergie interne. Dans cette méthode, on y guide l'énergie vers différentes formes de mains, manières de présenter les mains appelées sceaux ou tampons.

Míng       
Luminosité, illumination, clarté;  lumineux, brillant, clair; distinct; manifeste;   comprendre, clarifier, annoncer quelque chose, dévoiler.
       道,  在   德,  在  民,  在      Dàxué
      Lāozĭ
Bàopŭzĭ
        盡,                 要,  遂         Zhāng Zăi

Míng       
Míng signifie mot, nom, désignation, dénomination. Zhèng Míng: rectification des noms, titre d'un chapitre du Xúnzĭ
     Gŏngsūn Lóng
   Hánfēizĭ
                Guĭgŭzĭ

Mìng       
Mìng désigne ce qui est commandé, ordre; destin, lot de vie, le décret conféré par le Ciel à chaque être; vie, force vitale; fatalité, nécessité;  ordonner.
   Xìng Zì Mìng Chū
Dans la pensée confucéenne et la tradition taoïste, on met en avant la nécessité de reconnaître le décret, puis de travailler à ce que sa propre manière d'être soit sous-tendue par son Mìng individuel, ce qui permettra éventuellement de réaliser son Mìng, d'exprimer sa spontanéité (Zìrán chez les taoistes).
          者,  天 也;  莫     者,     Mencius
              能;  能      能。性    病。節      Xunzi
            陵, 故 也; 長      水, 性 也; 不       然,    Liězĭ
           
Fen Mìng, le destin reçu en partage d'un être, est un principe d'individuation nécessaire qui manifeste et limite sa puissance de vie.

          
Mó signifie frotter, gratter.
Dá Mó, 達摩, signifie Dharma. Mó Cā Lì, 摩擦力, signifie friction, force de frottement.
Chuăi Mó, 揣摩, mot à mot 'deviner frottement' se retrouve dans les traités de Taiji Quan où elle est souvent traduite par 'chercher à saisir'.
           精,  默   ,  漸         Wang Zongyue

          
Mò signifie ne ... pas, sans.
       曰:『 操  存  舍  亡;  出   時,     鄉。』惟     ?   Mencius
             Laozi
          長,     益,  有   修;  砥   堅,     損,  有     Huainanzi

          
Mò signifie dernier, final; extrémité, fin; poudre.
          本,  則    ,       ,  則         Wáng Fūzhī

Mò Huà
Mot à mot, Mó Huà, 默化, transformation silencieuse. Notion fondamentale de la pensée chinoise : il s'agit d'attendre la transformation plutôt que l'action. Dans la langage familier, Mó Huà signifie projeter, combiner un plan.

Moïra - μοῖρα
Moira - μοῖρα - signifie en grec « destin », « part », « portion », « lot ».
Les Moires, Μοῖραι, sont trois divinités du Destin : Clôthô, « la Fileuse », Lachésis, « la Répartitrice » et Atropos « l'Implacable » (dont la fonction est de couper le fil de la vie humaine). Dans la mythologie romaine elles sont connues sous le nom des Parques. Les Moires fixent les modalités élémentaires et les limites de l’exercice et de l’accomplissement du destin et de la vie humaine entre ciel et terre.

Móu        
Móu signifie projet, complot; stratagème; projeter, rechercher.
         遊,  而   孽,  約  膠,  德  ...   ,  惡     Zhuāngzĭ

Mouvement en conscience
L'expression mouvement en conscience a un sens très précis dans les traités de Tàijí Quán mettant en relief la dimension psychologique (mentale ou spirituelle) de cette pratique corporelle intentionnelle. La nature de cet exercice est précisée au paragraphe 2 du Taiji Fa Shuo, on y trouve l'expression Zhī Jué Yùn Dòng, qui peut se traduire par mouvement en conscience à condition d'en expliciter le sens.
    

          
Mù signifie bois; arbre. Mù, le Bois, est un des cinq mouvements, Wŭ Xíng.
          火,  天    也, ...     水,  地       Nèi Jing Sù Wèn
           林,  材         Mencius

          
Mù signifie oeil.
         益,  目      Xīn Shù
             志,  爾        Zhuāngzĭ

Mù Gōng
Le Mù Gōng ou «Qì Gōng des yeux» est une méthode de Qì Gōng permettant de reposer les yeux fatigués en stimulant notamment la circulation de l'énergie et du sang dans la région des yeux et des orbites, y compris des exercices de mobilisation du regard.

Mù Dì, Mù Biāo
Le mot désignant un but ou un objectif n'existe pas dans la langue chinoise ancienne. Ce terme est seulement apparu en Chine à la fin du XIXème siècle sous la forme des expressions « Mù Dì », 目的, ou « Mù Biāo », 目标.

Mudra
Terme sanskrit parfois traduit par les termes de « sceau » ou de « tampon » caractérisant une position particulière des doigts et des mains. Les cinq doigts de la main représentent l'endroit où aboutissent des canaux énergétiques. Le mudra permet d'induire des modifications dans la circulation et la répartition de l'énergie. Certains Qì Gōng font appel à des mudras, comme par exemple, les Mille Mains de Bouddha ou la troisième méthode du Zhi Neng Qì Gōng.

Muthos - μῦθος
Le mythe, μῦθος, muthos, signifie parole, terme à l'origine sans opposition avec le logos. Vernant souligne que le mythe (oral à l'origine et porté par les aèdes) sert à mettre de l'ordre dans les relations entre les hommes des formes de rationalités que les humains explorent. La séparation intervient à partir du moment où le débat, l'argumentation est la condition première de la constitution d'une pensée rationnelle permet de sortr de la pensée mythique ou religieuse.

Nouveau confucianisme contemporain
Le Nouveau confucianisme contemporain est axé sur la philosophie éthique et métaphysique. Débutant au début du XXème siècle, il est à l'origine de la troisième vague de confucianisme, un renouveau du confucianisme.

Natura naturans

Natura naturata

Nèi          
Nèi signifie intérieur, interne;  adv. dedans. Nèi Háng, 内行, signifie expert, compétent.
        內,  散     Lĭ Jì
        空,  而    滿  Hua Tuo
      無 一,    合,  此          Zhāng Zăi
Nèi Dān, 内丹, désigne l'alchimie interne dont l'exercice consiste à explorer et à expérimenter de façon systématique et en profondeur tous les aspects des expériences humaines internes en gardant pour but ultime la transmutation de substances internes (énergie, tissus, émotions, conscience) au bénéfice de l'individu.

Nèi Gōng
Terme général désignant le travail interne sur l'énergie et les organes vitaux.

Nèi Yǎng Gōng
Méthode de Qì Gōng présumée d'origine taoïste pour « nourrir l'intérieur » qui remonterait au XVIème siècle. Dans sa forme traditionnelle, ce Qì Gōng a été enseignée par Liu Duzhou à Liu Guizhen, qui l'a ensuite modifiée et adaptée aux exigences du temps, participant ainsi activement à la première vague du Qì Gōng lancée par Huang Yueting dès 1949, à l'usage alors principalement réservé aux membres du Parti, la forme de Beidahe. Liu Dong a récemment repris et réinterprété cette forme en insistant sur la relation Shaoyin.

Néng       
Néng signifie être capable, avoir la capacité, être à même de; capacité, énergie.
      曰 : 予                Zhōng Yōng
             ;        。性    病。節      Xunzi
    ,  取          Wáng Fūzhī
            Tàijí Quán Lùn

Néoconfucianisme
Le néoconfucianisme est un puissant courant philosophique qui a pris son essor sous les Song pour se pousuivre sous les Ming. Il a développé et profondément transformé le confucianisme sous l'influence du Bouddhisme et du Taoisme. Il s'appuie sur une réinterprétation philologique et philosophique approfondie des textes confucéens, en particulier des quatre livres : Dàxué, Lúnyŭ, Mencius et Zhōng Yōng . Parmi les grands penseurs du néoconfucianisme mentionnons Zhou Dunyi (1017-1073), Zhāng Zài (1020-1077), Sima Guang (1019-1086), Cheng Hao (1032-1095), Cheng Yi (1033-1107), Zhū Xī (1130-1200) Lu Jiuyuan (1119-1192), Wáng Yángmíng (1472-1529), Wáng Fūzhī (1619-1692). Il s'est historiquement présenté en Chine sous différents noms désignant ses multiples branches à différentes époques, retenons ainsi l’école du Souffle, Qì Xué, l'école du principe, Lĭ Xué, l'école de l'esprit, Xīn Xué, la nouvelle école du principe, Xīn Lĭ Xué... Le néoconfucianisme est devenu en Chine la version officielle du confucianisme à partir du XIVème siècle jusqu’au tout début du XXème siècle. Il s'est par ailleurs propagé et développé au Japon, au Vietnam et en Corée qui revendique aujourd'hui la compréhension authentique du néoconfucianisme.

Neurones miroirs
Rappelons au préalable ce qu'est un neurone : une cellule du système nerveux spécialisée dans la communication et le traitement d'informations.
Les neurones-miroirs constituent une catégorie de neurones du cerveau qui manifestent une activité, non seulement chez l'individu (sujet) qui accomplit une action, un mouvement, un geste, mais, dont les neurones correspondants s'activent aussi dans le cerveau de l'observateur (dans l'aire F5 du lobe frontal). Ainsi, avec son propre corps, l'observateur est capable de percevoir au travers de cette opération mentale le mouvement que le sujet exécute sous ses yeux, d'où le terme miroir. Par ailleurs ce phénomène neuronal apparaît également lorsqu'on imagine simplement accomplir soi-même le mouvement en question,

Niàn        
Niàn se traduit par pensée (dont il est difficile de se débarasser), idée; lire, penser à.
Wú Niàn, 無念, signifie absence de pensée, non-pensée, non-mental, munen, Inconscient.
          臥,  止  慮,  則      矣,  兩   忘,  則      Huainanzi
          時。亦      知,  此         

Noêsis - νοησις
Noèsis, νοησις, désigne chez Platon la faculté d'atteindre la vérité par l'intuition.

Non-manifesté
Le manifesté correspond à ce que nous sommes capables de saisir aisément ou directement, notamment à partir des données fournies par nos sens. Le non-manifesté comprend non seulement ce que nous sommes définitivement incapables de saisir, mais aussi ce qui se trouve à la marge du manifesté, zone frontière dans laquelle nous sommes éventuellement capables de saisir (de manière différentielle et/ou par leurs effets c'est à dire dans l'ordre non plus seulement de la chose, mais de l'événement examiné) les choses en évolution, ces éléments qui relèvent purement du changement qui sont situés à la lisière du manifesté. Ce non-manifesté est éventuellement accessible (et alors cela ne fait qu'advenir) dans le vide.
        隱,  莫     Zhong Yong
     知 時 以 為 度 也   Guanzi
        Chen Weiming
Note : La physique parvient désormais à opérer dans ce domaine du non manifesté en relativité et en mécanique quantique.

Notions-clés
Pratique et théorie du Qì Gōng font intervenir des notions-clés, dont la compréhension permet, par imprégnation, d'approfondir et de nourrir la pratique.

Noûs - νοῦς
Mot grec νοῦς signifie principe premier, mais aussi esprit, intellect. Le Noûs d'Anaxagore est la faculté d'être en intéraction totale avec le flux infini à l'oeuvre dans l'univers. Pour Platon le Noûs correspond à l'intelligence.


Nù signifie colère en chinois.
        樂,  慮   慹,  姚   態,  樂  虛,  蒸     Zhuāngzĭ
        立,  天   ,      生,  好       焉,  夫       Xúnzĭ
       性,  心     悲,  悲  哀,  哀  憤, 憤  怒,  怒  動,  動        Huáinánzĭ

        
Nŭ se traduit par arbalète en chinois.
        ,  節      Sūnzĭ

        
Nŭ signifie faire des efforts, s'efforcer, faire proéminer.

Nu du mouvement
Le nu d'un mouvement correspond à la posture sur la base de laquelle se construit, à partir de l'immobilité et du repos, la dynamique du mouvement : c'est à partir du nu du mouvement que s'élabore l'anadése du mouvement et se déploie le geste.

Nuò       
Nuò signifie consentir; promettre. Nuò Yán, 諾言, se traduit par promesse, engagement.
     諾, 不一,  利    Mòzĭ

Or
En hébreu le mot or, signifie la lumière mais aussi le feu, et par un jeu de nombres et de lettres l’ « étrangeté » et le « secret ». La lumière c’est aussi, la « plaine », les « herbes » qui y poussent et la rosée qui les recouvre au petit matin.

Origine
On nous propose deux définitions;
1- Source dynamique de la totalité de ce qui existe. L'origine correspond alors à la cause antérieure à toutes les autres (créatrice/transcendante).
2 - Fondement logiquement premier à tout ce qui existe (immanente).

Otium
Otium en latin signifie loisir, oisiveté. Temps durant lequel une personne profite du repos pour s'exercer au travail de soi, se livrer à une praxis visant une transformation, s'adonner notamment à la méditation, la contemplation, à un loisir studieux où figurent aussi des exercices spirituels.

Pāi Dă Gōng
Ensemble de techniques à l'origine martiales, consistant à tapoter ou encore à frapper avec les mains différentes parties du corps dans le but de le stimuler ou de le renforcer. Le Pāi Dă Gōng est généralement assimilé aux techniques d'auto-massage.

Paideia - παιδεία
La παιδεία - paideia - correspond à l'effort pédagogique, la pédagogie servant à l'éducation des jeunes gens et des citoyens, sur les plans du corps et de l'esprit.

P'ang Kouang
P'ang Kouang, Báng Guāng en pinyin, désigne la vessie. Son méridien s'appelle Zú Tài Yáng.
               者,  倉   本,  營   也,  名  器,  能      Sù Wèn
    Sù Wèn

Palintropos - παλιντροπος
Palintropos, du grec archaique παλιντροπος, signifie qui revient sur soi, qui se retourne sur soi-même. Terme important chez Héraclite qu'on retrouve dans les métaphores de l'arc, de la lyre ou du fleuve grâce auxquelles il exprime son principe du mouvement.

Panta rhei - πάντα ῥει
Panta rhei - Πάντα ῥει - signifie en grec tout coule, tout change. L'expression est indûment employée par Platon à propos....

Paradoxe
Un paradoxe désigne une apparition qui s'écarte ou semble s'écarter d'elle-même, au risque de se dégrader en simple apparence. Un paradoxe se décèle suivant son mode d'apparition...

Parallaxe - παραλλαξις
Parallaxe dérive du mot παραλλαξις qui signifie "déplacement continu, parallaxe". Parallaxe désigne ainsi l'effet d'un changement d'incidence d'observation, l'effet du changement d'angle de vue de l'observateur sur ce qu'il perçoit.

Pĕng - Bēng     
Bēng (qui signifie carquois), 掤, s'écrit comme le mot Pĕng prononcé pong. Pĕng désigne en Taiji Quan une forme de direction du mouvement du corps, une conduite, une qualité d'agir qui se traduit ordinairement par parer.
                  Bā Jì Gē
          

Percept
Un percept est un certain état ou une certaine aptitude à percevoir plus ou moins de choses.
Ce qui est perçu comme tel sans référence au concept comme résultat de l'acte de la perception`` (Morf. Philos. 1980).

Petit mouvement
Un petit mouvement se caractérise par sa courte durée et sa faible amplitude; parfois à peine marqué, il peut cependant présenter une relativement grande envergure : certains petits mouvements traversent en effet le corps tout entier. Les petits mouvements s'exécutent généralement en staccato et servent notamment à faciliter la liaison en fil de soie de geste à geste.

Petite Circulation Céleste
La Petite Circulation Céleste, Xiāo Zhōu Tiān, appelée Zhuăn Fā Lún en milieu bouddhiste, est une technique, un entraînement consistant à générer du Qi dans le Dan Tian puis à le faire circuler sur l'axe du corps le long des vaisseaux Gouverneur (montée) et Conception (descente). Respiration et visualisation jouent un rôle important.

Phase
En discussant la notion de Ji, le point de transition entre deux phases, Jacques Gernet précise :
La notion de phase, passage insensible de l'un à l'autre de deux termes opposés et indissociables, est symbolisée par le dessin bien connu qui représente l'enchaînement des énergies Yin et Yang à l'intérieur d'un cercle. Leur unité est continuité, puisqu'ils coexistent et que les proportions de l'un varient en fonction inverse de l'autre. Leurs signes ne s'inversent qu'au cours d'un instant infinitésimal. Tel est le sens du mot Ji, l'impondérable qui dans tous les domaines, aboutit à une inversion de signes.
La notion de phase que souligne notamment Wang Fuzhi fait réfèrence au passage insensible de l'un à l'autre de deux termes opposés, de croissance et de déclin, de coexistence de l'aléatoire et du constant qui, malgré son aspect contradictoire, est constitutive de tous les phénomènes naturels et biologiques.

Phénomène
Le phénomène se comprend en premier lieu comme l'apparence (étym. φαίνομενον) sensible de ce qui arrive, (opposition avec l'essence), mais aussi comme l'apparition (φαίνειν, faire apparaître) de ce qui apparaît dans l'espace et dans le temps (opposition avec la condition ou le sens de l'apparition). En bref, on appelle phénomène ce qui fait son apparition dans la conscience.

Phronesis - φρονεσις
La prudence - φρονεσις - est pour Aristote une faculté, une disposition pratique, la capacité en prise avec l'action qui permet de faire face, de combler l'écart entre théorie et pratique. « Etre prudent, c'est être capable de délibérer correctement sur ce qui est bon et avantageux pour soi ».
Au début du Zhōng Yōng, comme préconisation au Jūn Zĭ, on relève le même mot Shèn : « ...l'homme de bien est circonspect vis à vis de ce qu'il n'a point vu et craintif vis à vis de ce qu'il n' a pas entendu ».

Physis - φύσις
φύσις, phusis, correspond communément à la notion de nature. Ce mot possède déjà dans les textes présocratiques un sens très riche, mais ne désigne pas l'ensemble ou le principe des phénomènes. A cette époque phusis signifie en général ou bien la constitution, la nature propre à chaque chose et, ou bien le processus de réalisation, de genèse, d'apparition, de croissance d'une chose.
Il est remarquable d'observer qu'on a, comme l'a souligné A.C.Graham, chez les penseurs chinois du IVème siècle avant J.-C., le même type d'interrogation et une ambivalence caractéristique en ce qui concerne les mots, le sens et les notions de Xìng et Sheng.


Pí désigne non seulement la Rate-Pancréas, mais mais aussi la fonction Rate-Pancréas.
Le méridien correspondant se nomme Zú Tài Yīn, 足太陰.
     Néi Jing Sù Wèn
        氣, 養   氣, 調   氣, 理   氣, 升   氣, 降   氣, 閉         Yi Jin Jing

Píng    
Píng signifie paix, harmonie, tranquillité, (social, politique) équité, balance;  v. apaiser, réprimer; égaliser, équilibrer;  adj. plat, égal; calme, paisible;  au niveau de.
Píng Děng Xìng Zhì, 平等性智, samatā-jnāna, désigne le savoir d’égalité.
           遠,  事      難 。 人    親 、 長        Mencius
        準,  活       Taiji Quan Lun

       
Pò signifie forcer, obliger; se sentir obligé; se presser, se hâter.
        先,  不   始。 感   應,        Zhuāngzĭ
              之,  此           Wáng Fūzhī

        
Pò signifie fendre; vaincre; briser;  adj. déchiré, usé, cassé; mauvais. Pò Zhàn, 破綻, signifie point faible, défaut.

        
Pò signifie âme, esprit; âme corporelle. Dans le corps humain, quand la personne est vivante, le Pò, l'âme corporelle est l'esprit vital soutenu par l'énergie vitale (Qi).
       神,  肺  ,  肝  魂,   脾  意,  腎  志,  是       Su Wen
         一,  能   ?   柔,  能   ?   覽,  能   ?  Laozi

Poiesis - ποίησις
ποίησις, action de faire, de produire quelque chose, un objet, posé en dehors de moi, une oeuvre à partir de la maîtrise d'un savoir, d'un savoir-faire ou d'une intuition qui s'aboliront une fois l'oeuvre ou l'objet produit.

Poros - πóρος
πóρος, passage, conduit, pore, gué; ressource

Posture
La notion de posture, 势, revêt en chinois en réalité deux aspects distincts. Elle correspond d'une part à cette notion positionnelle purement statique qu'on retrouve d'ailleurs dans toutes les langues occidentales. Par ailleurs, un mouvement continu donné d'une forme dynamique est également appelé posture sachant que le nom qui y est attaché à l'ensemble du mouvement correspond seulement à la position statique (posture) finale; en revanche les différentes positions intermédiaires conduisant à cette position finale ne portent pas de nom.

Préhensible
Préhensible signifie : ce qui peut être saisi. La préhension est un geste très important qui permet de tenir quelque chose et en rend possible l'examen. Le panda est par exemple le seul ursidé à posséder un pouce opposable aux autres doigts qui a déterminé sa spécialisation alimentaire et son évolution. Il est désormais établi que le cerveau fonctionne selon des heuristiques privilégiant l'accès aux données relatives à la nourriture et à la sécurité de l'individu. Il y a donc une foule d'infos qui sont saisies mais non préhendées, c'est à dire susceptibles d'être l'objet d'un examen permettant d'aller au-delà du manifesté.
     Zhuangzi
            之,       也,         Guănzĭ
             事, 然        Xin Shu
       Chen Weiming

Proficiens
Apprenti en sagesse.

Quelques points importants en Qì Gōng
Voici une liste illustrative de quelques points utilisés en Qì Gōng.
Poroi - ποροι
Ce mot, poroi, désigne dans la plupart des explications physiologiques de l'antiquité les conduits menant les sensations des organes des sens au centre coordinateur (cœur ou cerveau). Associé chez Eschyle à la notion de tension dans la phrase des filles de Danaos : δαυλοι γαρ πραπδων δασκιοι τε τειδουσιν ποροι κατιδειν : tension des canaux velus et broussailleux de ses poumons (πρατιδες diaphragme).

Les sept Portes
En Qì Gōng, il est parfois fait référence aux sept portes. Pour la médecine chinoise, il s'agit de la bouche, des narines, des yeux et des oreilles qui correspondent aux sept orifices supérieurs du corps désignés sept portes du corps (en correspondance avec les cinq Zang). Pour les alchimistes taoïstes il existe également sept portes appelées les sept portes secrètes: Ni Wan, Yu Zhen, Jia Ji, Wei Lü, Zhong Wan, Shan Zhong et Zu Qiao.

Prapides - πραπιδες
πραπιδες, prapidès, est un mot rare au singulier, généralement en association avec le mot φρήν. ou φρενες au pluriel . Or, au pluriel, ces deux mots désignent les poumons (Homère) voire plus spécifiquement le diaphragme (Platon, Hippocrate). Dans les textes homériques, s'y situe le siège de la conscience (perceptions, émotions, pensées, intelligence souvent confondues). Poumons ou diaphragme, les πρατιδες représentent un point stratégique (désirs, souffrance morale)

Prosochè - προσοχή
προσοχή, prosochè, signifie en grec attention, l'exercice de l'attention, l'art de l'attention. Elément fondamental dans la pratique des exercices spirituels.

Protension
Du supin du verbe latin protendere qui signifie tendre en avant, protension caractérise le fait d'être tourné vers l'avenir, d'anticiper le moment suivant. En phénoménologie, mouvement intentionnel de l’attention qui anticipe sur la perception de l’impression originaire du présent et qui se lie, dans un même flux de conscience à la rétention.

         
Qí signifie chevaucher; être à califourchon.
        人,  則     虛,  而               Huáinánzĭ

         
Qí signifie extraordinaire, merveilleux, rare. Qí Jīng Bā Mài, 奇經八脈, désigne les huit méridiens extraordinaires : , , 冲, , 二跷, 二维.
         曰 :  脈      者,  不     經,  何  ?  Nan Jing

         
Le Qì correspond à l'énergie, au souffle. Xíng Qì, 行氣 signifie transporter ou faire circuler le Qi.
     天 地 之 間,  一 性 性   Wáng Tíngxiāng
    Shí Sān Shì Xíng Gōng Xīn Jiě
Pour être en bonne santé, il faut que le Qì et le sang circulent librement. Le travail sur le Qì, le Qì Gōng, vise à renforcer l'énergie vitale et à faire circuler le Qì et le sang.
       言,  勿   心;  不   心,  勿      Gào Zĭ
     志,      也;   ,      也.      焉,     焉.    曰:     志,         Mencius
                。 以                    Taiji Quan Xué

Qì Huà
Qì Huà signifie transformation du Qì. Par transformation du Qì on entend ordinairement la transformation des substances et des formes d'énergie dans l'organisme pendant la vie.
      Qì Huà,  化, désigne le processus de transformation permanente du Qi.

         
Qì signifie ustensile, objet; organe; capacité, talent.
             Lúnyŭ
         強。 魚     淵,  國          Lāozĭ
    
 者,  天     也,  用   正,  元   成,  上  者,  與   接,  結         He Guānzĭ
          道」形      道,  形         Lù Jiŭyuān
     天 下 惟 而 已 矣  Wáng Fūzhī

        
Qī signifie durée, délai; période; espérer. Ce mot important sert notamment à mettre en avant la dimension temporelle du changement en rapport avec la perception. Qī Dài, 期待, se traduit par espérer, attendre. Qī Xiàn, 期限, signifie délai / limite.
   ...              ...   Mòzĭ
       ,  天     曠,  是         Mencius
        ,     ,     ,  與     Bái Xīn
        可 !  Zhuāngzĭ

        
Qĭ signifie lever; se mettre à, entreprendre; enlever, arracher; bâtir, construire.
          虛,  念     靜,  致     極,  守     
        時, 每     字, 即                    Wu Yuxiang

Qì Gōng dynamique
Classification des techniques de travail formel ou non dans lesquelles le corps est en mouvement (Dòng). Ces techniques visent principalement à faire circuler le Qì et le Sang, à cultiver le relâchement, à mettre en place le principe de centralité et à comprendre le non-agir dans l'accomplissement de ses propres mouvements.

Qì Gōng statique
Classification des techniques de Qì Gōng dans lesquelles le corps est immobile. Ces techniques font typiquement appel à la concentration et à la visualisation comme par exemple les postures de l'arbre, «Zhan Zhuǎng Gōng», «la Petite Circulation Céleste» ou encore «l'Eventail-chasseur de démon» du Qì Gōng de Lāo Zĭ.

Qì Gōng de la grue blanche
Qì Gōng d'origine bouddhiste très élaboré intégrant l'enseignement du Yi Jīn Jīng, le classique des muscles et des tendons, qui fait une large place au travail musculo-tendineux et à l'exercice du Yì, l'intention.

Qì Gōng de l'oie sauvage
Le Qì Gōng de l'oie sauvage, le Dayan Qì Gōng, est un ensemble de plusieurs techniques de l'école taoïste Kun Lun. Cette méthode de Qì Gōng s'inspire des mouvements de l'oie sauvage associés à des principes de Qì Gōng. Une synthèse de mouvements lents et rapides, souples et énergiques synchronisant le statique et le dynamique, éveillant les sensations d'énergie et favorisant la circulation du sang.

Qì Gōng du vol de la grue
Synthèse moderne de formes anciennes taoïstes. Basé sur l'ouverture de points de contact avec le milieu ambiant.

Qián
Qián signifie se cacher; plonger. Qián Xū, 潜虚, correspond à la notion de Vide latent.

Qián      
Qián signifie mâle, masculin; ciel; un des huit trigrammes (Yang Yang Yang : ☰); un des hexagrammes (Pur yang : ䷀).
Qián Kūn, 乾坤, le ciel et la terre, l'univers.
        元,  萬   始,  乃  天。雲   施,  品       Yi Jing

Qiào       
Qiào signifie trou, orifice.
       者,  精        Huáinánzĭ

Qíng      
A l'origine, Qíng enveloppait le sens de circonstance, situation, état, et plus généralement de caractéristiques intrinsèques. Par la suite, le sens du mot s'est différencié autour d'un concept d'intérêt central dans la pensée chinoise dès le IVème siècle av. J.-C., (notamment chez les confucéens). Qíng s'emploie fréquemment dans le sens de tendance caractéristique, d'émotion, de disposition foncière, de passion ou encore de sentiment, et adjectivement, dans le sens de véritable, d'authentique; : Tóng Qíng, 同情, signifie compassion, sympathie.
           卦,   以     德,         Zhōuyì zhushu
       禮,  先      道,  以        Lĭjì
      性;   出,  命   降。     情,  情      Xìng Zì Mìng Chū
         ,  則     矣,  乃        Mencius
        好,  惡,  喜,  怒,  哀,  樂   情。 情            Xúnzĭ
            Hánfēizĭ
      心 統 性 情   Zhū Xī
Les termes correspondants importants utilisés au Moyen-Age en latin sont motio animi et affectus.

Qīng      
Qīng signifie léger, jeune; légèrement; mépriser.
        根,  靜      Lāozĭ
       末,  以      Huáinánzĭ

Qīng      
Qīng signifie tendance, inclination; incliner, tendre à; renverser.

Qì Gōng de Guolin
Le Qì Gōng de Guolin est une forme de Qì Gōng qui, dans sa forme originelle, a été mise au point à la fin des années soixante. Son succès est à l'origine de la « deuxième vague du Qì Gōng » en Chine durant les années soixante-dix (New Guolin Qigong). En effet ce Qì Gōng qui s'articule sur une marche méditative a été élaboré, afin de lutter contre le cancer en s'appliquant notamment à renforcer le système immunitaire.

Qiáng     
Qiáng signifie fort, puissant; par force; plus.
       Shāng Jun Lùn
      Lāozĭ
          強, 國        Shāngyāngshū
      夫 得  者,  志    強,  心      Wénzĭ
       Huáinánzĭ
Qiáng signifie aussi s'efforcer de. Qiăng Pò se traduit ainsi par imposer, contraindre.

Qióng     
Qióng signifie pauvre; fin, limite.
      曰 :  窮      Yi Jing
                  旁.      母.     ;           再.            Qióng Dá Yĭ Shí
        下,  窮   
        窮,        Wénzĭ

Qiú          
Qiú signifie rechercher, viser à; demander, prier; supplier; demande, exigence.
         己,  己    發,  發   中,  則     者,  反        Lĭjì zhùshū
                       Xúnzĭ
       游,  不        者,                Liězĭ
          外,  而    之,  是    本,  而        Huáinánzĭ
              Yang Luchan

Qiú          
Qiú signifie rassembler, apparier, assortir.

         
Qù signifie aller, quitter; enlever;  adj. dernier;  préf. marquant la direction. Qù Shì, 去勢, accéder au Shì, est une expression notamment utilisée en calligraphie ou en peinture qui signifie emprunter les formes manifestées de la nature et ses mouvements.
         泰,  身        見,  素      Hánfēizĭ
        也,  無   也,  來   迎,  去      Wénzĭ

        
Qū signifie courbé, sinueux, tortueux; poussé à l'extrême; céder (à la force).
          使  申,  心     使    Xúnzĭ

         
Qū signifie courbe, tordu; courbure, virage. Niŭ Qū, 扭曲, signifie tordre déformer. Quán Qū, 蜷曲, signifie friser, rouler, tordre, tortiller.
Qū Lü Bàn Jìng, 曲率半徑, désigne le rayon de courbure d'une trajectoire.
    Xúnzĭ
        Wŭ Yúxiāng
          移,  斟          Wáng Fūzhī
                  

         
Qū signifie plier, fléchir; contracter; se soumettre;  plissure, flexure.
           直,  與   伸,  無     Wénzĭ
   「屈      生」,  感   也;「情       生」, 雜     Zhāng Zăi

          
Qū signifie séparer, délimiter, distinguer; zone, secteur. Qū Bié, 區別, signifie différence; distinguer, discerner;
Qū Fēn, 區分, signifie distinguer, discerner.

          
Qŭ signifie prendre, reprendre; obtenir; adopter, choisir. Ce mot important peut se comprendre à la fois comme le mouvement, l'acte de saisir et comme le résultat, la situation du fait de s'emparer de quelque chose. Cette ambivalence élargit notamment le champ d'interprétation du texte selon la frontière à laquelle on s'attache, au corps ou au pays (microcosme/macrocosme).
           之,  必         ,  狷         Lúnyŭ
           事,  及           Lāozĭ
          天,        地,       文,      宜,      身,        Zhōuyì Zhushu

Qualia
Les qualia sont les propriétés de l'expérience sensible : l'effet que cela fait. Pour D.Dennet les qualia sont ineffables, on ne peut les communiquer, ni les appréhender autrement que par expérience directe, intrinsèques ou immédiats : ce ne sont pas des propriétés relationnelles, privés : toute comparaison interpersonnelle est impossible, parce qu'appréhendés directement par la conscience,

Quán       
Quán signifie source.
        浡,  沖      Huáinánzĭ

Quán       
Quán signifie complet, tout; complètement / entièrement; compléter, parfaire; perfection. Quán Zhen signifie parfaire le Vrai (Jing, Qi Shén).
Quán Shēng, 全生, signifie préserver sa vie.
        之,  然      Xunzi
          煞,     虛;       力,        Wang Zongyué

Quán
Quán signifie poing, boxe; poignée. Quán désigne ce qui est compris dans une poignée, ce qu'on peut saisir dans le poing, la globalité. Il se traduit aussi par enroulement.

Quán Shù
Terme générique désignant les arts du poing, l'ensemble des méthodes et techniques des (nombreuses) boxes chinoises traditionnelles y compris le Bagua Zhang.

Rán        
Rán signifie juste, correct.
       se traduit ordinairement par spontanéité, naturel ou de soi-même.
         林,  觀  性,  形   矣,  然    鐻,  然    焉,  不     Zhuāngzĭ
               Guănzĭ
        慮,  動     Huáinánzĭ
            ,  命   Liězĭ

          
Rè signifie chaleur, fièvre; chaud.
Note : Ne pas confondre avec 火 ,Huŏ, qui signifie chaleur interne, feu.
         間,  畏   ,  而      者,  非     然,  惟        Han Fen Lou

Rebroussement
Rebrousser signifie retourner en sens opposé à partir d'un point donné d'un trajet, en plein milieu d'une trajectoire (人). Au sein d'un mouvement, la compréhension de la réalisation par une partie du corps, le doigt notamment, d'un point de rebroussement (point singulier) au cours de sa trajectoire joue un rôle essentiel pour l'accomplissement du geste juste.

Régulation du souffle
Etape du travail du Qì permettant d'équilibrer le Qì et le Sang, de calmer l'esprit (Shén) pour apporter de la détente. Parmi les techniques de régulation citons la respiration par le Petit Circuit Céleste précisée ci-dessous.

Régulation de l'esprit
Etape du travail du Qì consistant à éliminer les pensées confuses et les idées négatives pour atteindre un état de quiétude.

Rén        
Homme, personne; humanité. L'expression Tiān Rén Gān Yīng, 天人感應, désigne la résonance entre l'homme et le Ciel.
        內,           
       者,       也。所   者,  愛  也;  所   者,  知     Huáinánzĭ

Rén       
Rén désigne la vertu d'humanité, l'humanité, la bonté, la bienveillance. A. Cheng propose comme traduction de Rén le sens de l'humain (compris comme le sens de l'orientation).
   Mòzĭ
                                      Zhuāngzĭ
             行,   不         Guodian Wŭ Xíng
        者,  豈      美  、㢘       Sīmă Guāng
Rén désigne aussi les caractéristiques du registre d'activité relevant de l'humain, le registre d'activité qui fait intervenir la volonté et la conscience : réfléchi, prémédité, artificiel, élaboré, contraint, conscient (de soi), avec l'entendement séparé du corps (das Leib). Par extension, pour les Chinois anciens, Rén caractérise pour l'humain la capacité à se situer dans une hiérarchie (Ciel-Terre,...), la capacité d'intégrer un monde et de s'y conformer au travers d'un processus de perfectionnement.

Résilience
La résilience est a priori un terme de physique qui caractérise l'absorption et l'accumulation d'énergie susceptible d'être restituée par un corps lors d'une déformation . On parlera donc par exemple d'effet de résilience corporelle lorsqu'un mouvement (hors volonté) surgit lors du relâchement musculaire à la suite par exemple d'une circumduction, d'une pronation ou encore d'une supination.

Respiration par le Petit Circuit Céleste
Technique de régulation du souffle qui consiste à conduire le Qì par visualisation du point Bai Hui situé au sommet de la tête au point Huiyin, sur le périnée en passant par les points Dan Zhong, Zhong Wan et le Dān Tiān sur la ligne médiane antérieure, puis à conduire le Qì selon le Vaisseau Gouverneur en passant par le coccyx, la colonne vertébrale et la nuque. Cette technique qui consiste ainsi à faire circuler le Qì à travers les méridiens Ren Mai et Du Mai s'appelle aussi « circulation du Qì à travers les méridiens Ren et Du ».

          
Rì désigne en premier lieu le soleil, mais signifie aussi jour, temps. Jìn, 日, signifie récemment, dernièrement, sous peu.
        益,  為     Laozi
        將,  學        Shijing
      中,        « Le soleil au milieu, c'est le soleil qui appartient au Sud ».
        焉,       ...  Mòzĭ - Livre XIII-17

Rotation de l'épaule
On distingue deux types de rotation de l'épaule. La rotation interne de l'épaule :par exemple la rotation associée au mouvement induit par le passage de la main dans le dos, en direction du cou. D'autre part la rotation externe qui, pour l'étude de la mobilité de l'épaule, peut être évaluée de plusieurs manières : bras pliés à 90° coudes au corps, bras à 90° d’élévation antérieure (horizontaux et parallèles) et bras à 90° d’abduction.

Róu       
Róu signifie souple, flexible, doux; souplesse.
        陽,  而   餒;  以   陰,  而   孤;  以   陰,  而   靡;  以   陽,  而      Wáng Fūzhī
           

        
Etre comparable, égaler; comme si; conformément à; comparable à. Zhēn Rú, signifie Tathâta, ainsité, l'ultime réalité (Bouddh.).
       在,  祭       Lúnyŭ
          利,  地       Mencius

        
Rú désigne à l'origine une certaine catégorie d'experts de la chose écrite et du rituel. Rú signifie par lettré; classiciste, désignant ainsi les confucéens, mais aussi éducation.
          楊,  逃     。歸,  斯        Mencius
        科,  關       ...   ,  儒 者,  知         Zhāng Tàiyán

Rú Jiā
Rú Jiā, 儒家, l'école des lettrés, l'école de Confucius.

Rú Jiāo - Zōng Jiāo
Rú Jiāo a été créé à la fin XIXème siècle. Ce terme provient initialement de la traduction du néologisme européen de confucianisme vu comme une religion (James Legge). Par contraste les allemands ont par la suite plus justement traduit Rú Jiāo, 儒教, par « Lehre der Literaten und der Gelehrten » (W. Grube), soit en fait enseignement des lettrés et des savants.

        
Rù se traduit par entrer; adhérer, pénétrer.
         俞,  風      俞,  而    之,     ,  各      Nèi Jing Sù Wèn
     室,  僾       位,  周   戶,  肅        聲,  出   聽,  愾            Lĭjì
    Lāozĭ « Le non-être pénètre ce qui n'a pas d'interstice, je comprends de là l'avantage du non-agir.»
        惔,  則     ,  邪    襲,  故         Zhuāngzĭ
    乃 能 收 斂   Tàijí Quán Lùn

Rù Jìng
      Rù Jìng, 入靜, désigne le processus d'entrée dans la quiétude.

Ruò       
Ruò signifie si; sembler; si jamais. Ruò Fēi, 若非, se traduit par si ce n'était que, à moins que ou autrement.
Bō Rě, 般若, signifie prajnā, sagesse, capacité cognitive, savoir-faire, sagesse transcendante.
     功,  利  也  -  功: 不  時,  若     Mózĭ
        知,  無   

Ruò
Ruò signifie faible, fragile; inférieur, un peu moins.
       Shāng Jun Lùn

Ruthmos - ῥυθμóς   
Ρυθμóς, rhuthmos, signifie en grec cadence, rapidité, rythme, vitesse, temps. Rhuthmos désigne une des caractéristiques des atomes de Démocrite.
Note : Rhysmos ou plutôt rhythmos, plus usité en grec archaïque, désigne à l'originr le mouvement des vagues (et provient de ρειν, rhein, couler). Or, ce terme a servi de métaphore aux aléas de la vie, ses hauts et ses bas, aux états et aux humeurs des hommes, pour devenir finalement la notion englobant tout mouvement doté d'une régularité. Heinz Wismann, Les avatars du vide.

Săn        
Săn signifie dispersion; éparpillé; se détacher, se disperser, se dissiper.
        內,        Lĭjì
       生, 氣   也,  聚   生,        Zhuāngzĭ
           虛,  猶     水,  知    氣,  則    Zhāng Zăi
        形,       虛,  氣       Wáng Fūzhī

Sān Jiāo
Sān Jiāo (Ming) fait référence aux trois enseignements ancestraux chinois, les trois sagesses chinoises, à savoir le Confucianisme, le Taoïsme et le Bouddhisme.
     ... 則         設.   文      Yuájuè jīng dàshū shiyi chāo
       Taiji Fa Shuo
Pour Zibo Zhenke (1543-1603) : "Les Sān Jiāo sont issus d’une même famille... Le bouddhisme éclaircit les choses qui se sont passées avant la dernière des quatre périodes cosmiques, il représente donc le plus ancien. Le confucianisme et le taoïsme abordent des sujets concernant ici et maintenant. Les bouddhas sont comme les cieux au milieu des cieux et un saint au milieu des saints. Or, le confucianisme et le taoïsme se trouvent dans le monde ordinaire. Les bouddhas révèlent que tous les êtres sont très proches, puisqu’ils ne font qu’un avec eux. Or, le confucianisme et le taoïsme s’intéressent aux choses extérieures. Bien que le principe [des Sān Jiāo] soit unique, leur profondeur est variée ; et bien qu’il existe une telle différence de profondeur, ils convergent vers un même principe. [...] les trois enseignements suivent la même Voie et que c’est le mot, non pas l’esprit qui les différencie"
Ouyi Zhixu : « L’esprit inné est l’origine des trois enseignements. Les trois enseignements sont créés à partir de cet esprit. S’il n’existait pas d’esprit, les trois enseignements n’existeraient pas ; si quelqu’un ignore son propre esprit, il ignore aussi les trois enseignements. »

Sān Jiāo
Sān Jiāo désigne la fonction du Triple Réchauffeur.
      Sù Wén

Sān Yao Su
Les trois harmonies.

         
Sè signifie couleur; expression du visage;  matériel par opposition à Kōng, 空 immatériel (bouddh.).
Sè Shēn, 颜身, désigne le corps formel ou apparent qui traduit le terme sanskrit rupakāya qui semble se référer simplement au corps physique de tout être humain sans renvoyer à sa véritable signification du corps contenant en lui le Corps de Métamorphose, nirmanakāya, et le Corps de Rétribution, sambhogakāya.

Sentience
La sentience (du participe présent latin sentiens, « sentant ou ressentant ») désigne la capacité de sentir les choses, mais aussi plus spécifiquement les tendances, trajectoires, les forces et les accélérations en jeu dans le mouvement des objets et des corps. La sentience recouvre ainsi la notion de capacité à percevoir les changements mêmes infimes, à éprouver subjectivement la mouvementation des choses, à discerner et à saisir le détail lors des expériences vécues.
La sentience met sans aucun doute en jeu l'attention mais se distingue nettement d'autres aspects de la conscience et de l'esprit, comme l'intelligence, la métacognition, l'intentionnalité. Cultiver sa sentience est l'un des objectifs mis en avant dans les pratiques du Yǎng Shēng (pris au sens large).

Sensation / Perception
Sensation et perception sont étroitement liées mais jouent des rôles différents dans la relation au monde. La sensation concerne le processus par lequel le corps sensible est rendu capable de sentir l'environnement par la vue, l'ouie, le goût, l'odorat,... La perception concerne le moyen par lequel le cerveau est en mesure d'interpréter [en leur laissant libre accès à la conscience] les sensations fournies par le corps ce qui non seulement permet la saisie des contours des choses mais aussi donne sens à ce qui nous entoure en éclairant leur mouvementation.

Sentiment
La notion de sentiment a sensiblement varié selon les époques. La lecture des auteurs doit donc rétablir l'acception sous laquelle on entendait le mot sentiment. Par exemple au XVIIème siècle on entendait par sentiment toute connaissance immédiate et intuitive.
Dans la pensée chinoise, la notion de sentiment devient un sujet d'intérêt et de réflexion important au IVème siècle où elle tend à se confondre avec celle d'émotion (Qíng).
Aujourd'hui à la lumière de la neurobiologie le sentiment se comprend volontiers comme la perception des émotions, élément important de la sentience (Damasio).

Les sentiments
Du point de vue des chinois anciens, les sentiments (émotions ou sensibilités) se trouvent souvent à l'origine des maladies internes. Le plus souvent, on retient sept sentiments: la joie, la colère, la tristesse, le souci, la chagrin, la peur et l'effroi. Relié à l'un des cinq éléments, chacun de ces sentiments est responsable d’un mouvement particulier des souffles.
Ainsi la joie (Xi) harmonise, relâche, détend, assouplit et retarde le souffle. Elle favorise sa circulation et fait qu’il est à l’aise. La colère () fait monter et fait refluer le souffle. La tristesse (Yōu) fait stagner le souffle et bloque sa circulation. Le souci (Si) noue le souffle, le ramasse vers le centre et concentre le Shén. Le chagrin (Bēi) consomme le souffle et le fait dépérir. La peur (Kŏng) fait descendre le souffle avec une notion d’effondrement et d’abaissement. L’effroi (Jīng) désorganise le souffle, le fait aller dans tous les sens et crée la confusion.
Les pathologies liées à leur déséquilibre découlent de leur mécanisme même. La pathologie se manifeste lors d’un excès de tel ou tel sentiment. Elle va avoir un effet sur les organes ou les fonctions de l’organisme qui ont l’affinité la plus étroite avec tel ou tel mécanisme.
Ainsi la joie (Xi) qui élargit les sentiments «fait circuler les énergies Ying et Wèi et met le Qì à l’aise». A l’excès, elle blesse le Yang, va nuire au cœur, au Shén et disperser l’esprit qui ne peut plus être retenu. Le cœur étant le maître des organes (Záng), la joie peut vider les cinq organes. Elle blesse aussi le Pro (d’où la démence Kuang avec assèchement de la peau et altération du teint). La pathologie usuellement décrite dans les excès de joie concerne le Cœur avec palpitations, insomnies, trouble de l’esprit avec rires incontrôlables.
La colère () à l’excès fait refluer le souffle vers le haut. Si elle est forte, le souffle entraîne le sang avec lui. Ces signes qui correspondent à un reflux du Qì du Foie sont : plénitude thoracique et costale, céphalées, vertiges, yeux rouges exorbités, visage rouge, toux, nausées, vomissements, parfois rejet de sang et perte de conscience « Jue » si le souffle entraîne le sang avec lui. On dit aussi que la colère égare, qu’elle nuit au Foie et au Rein, qu’elle blesse la volonté (Zhī) créant des troubles de mémoire, des lombalgies et des troubles de l’esprit. Elle blesse le Yīn à l’inverse de la joie, mais comme cette dernière, elle peut vider les cinq organes.
La tristesse (Yōu) à l’excès bloque la circulation des souffles, provoquant sa transformation en Feu. Le Poumon maître du Qì ne peut plus les faire circuler et le Feu produit par l’obstruction endommage le Yīn du Poumon. Le sujet atteint de tristesse est inquiet et préoccupé, a des difficultés à se projeter vers l’avenir. On dit aussi que la tristesse blesse l’idée () et l’âme Hún.
Le souci (Di) à l’excès provoque une nouure du Qì qui va retentir sur le centre de l’homme c’est à dire à la fois sur la Rate en nuisant au Yáng de la Rate qui ne peut plus assurer les transports et les transformations, mais aussi sur le cœur, en provoquant une stagnation dans le cœur qui blesse le cœur et le Shén. Elle nuit aussi à l’idée () shen de la Rate. La symptomatologie concerne donc d’une part les troubles de transport et transformation de la Rate avec sensation de plénitude épigastrique voire thoracique, ballonnements, anorexie, selles molles, etc., mais aussi des troubles du sang (atteinte Cœur et Rate) avec des signes de vide de Sang et des troubles de l’esprit (Shén et ) avec état mélancolique, ruminations, obsessions. Le Zhenjiu Jiayi Jing au chapitre I ajoute que les quatre membres sont difficiles à remuer.
Le chagrin (Bēi) à l’excès « resserre le Cœur, déploie les lobes du poumon qui interceptent le foyer supérieur, les Ying-Wei ne peuvent se répandre, il y a échauffement interne qui dissout le Qì ». Avec la tristesse il blesse l’âme étherée, le Hún, et «quand le Hún est blessé c’est la folie extravagante (Kuang Wang), l’Essence ne peut être gardée ce qui produit chez l’homme la rétraction des organes sexuels avec des convulsions musculaires et les deux côtés du thorax ne se soulèvent pas». Le chagrin nuit aussi aux cinq organes et épuise la vie par l’atteinte préférentielle du Poumon qui est le maître des souffles.
La peur (Kŏng) à l’excès «spolie l’Essence (Jīng) et bloque le foyer supérieur, le Qì rebrousse chemin, distend le foyer inférieur et ne circule ». Elle nuit au Rein et au Foie, blesse l’esprit (Shén) et le Cœur, elle agite et empêche le recueillement. Elle peut aussi vider les cinq Zang par perte de l’Essence (Jīng). Les signes pathologiques se situent essentiellement au niveau du réchauffeur inférieur et des reins avec un état nerveux et angoissé, des incontinences urinaires et des selles et des spermatorrhées (il faut probablement entendre ces derniers symptômes dans un sens plus large, comme tout symptôme physique ou psychique qui manifeste une impossibilité de retenir ou de contenir quelque chose dans le bas du corps ou bien comme un manque d’assises psychologique).
L’effroi (Jīng) en désorganisant le souffle «fait perdre au Cœur son appui et l’esprit n’a plus d’attache». Il désoriente l’esprit (Shén) et fait divaguer la pensée provoquant un état de trouble pouvant aller jusqu’à la confusion mentale. Il y a des angoisses, des palpitations de l’essoufflement, des insomnies. Le retentissement se fait le plus souvent sur Vésicule Biliaire, l’entraille chargée de la rectitude médiane, voire sur Daimai ou sur le Cœur.
Par ailleurs, tout excès d’un sentiment peut se transformer en Feu. Or, le Feu dessèche les liquides organiques provoquant la formation de glaires (Tán) qui peuvent obstruer les orifices du Cœur. Le Feu attaque aussi le Sang provoquant du vent et de la chaleur du Sang. Le Sang s’appauvrit et ne pouvant plus nourrir le cœur, cela provoque des troubles de l’esprit (Shén). Comme au début on retrouve donc ici, quelque soit le sentiment, la relation qu’ils établissent avec le Cœur.


Scepticisme
Selon Sextus Empiricus, le scepticisme est la faculté, dynamis, de mettre face à face les choses qui apparaissent, les phénomènes, aussi bien que celles qui sont pensées, les noumènes, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale, l'isosthénie, qu’il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arrivons d’abord à la suspension de l’assentiment, l'épochè, et après cela à la tranquillité, l'ataraxie.

Shàn      
Shàn signifie exceller en; être enclin à;  adj. bon, avantageux; bienfait. Shàn permet aussi d'évoquer la notion d'extremum.
Xìng Shàn, 性善, désigne la bonté de la nature humaine. Xīn Shàn, 心善, désigne la bonté du sentiment ou du Cœur.
       
        地,  而  之「  生」矣   Hánfēizĭ
      >   者,  是         Xúnzĭ
        ,  性     Zhāng Zăi
          ”。  氣,  氣  性,  生   ...    也,  然             Chéng Hào
            體,  有       動,  知      知,  為        Wáng Yángmíng
          者,   不   生,   而      Hanshan Té Tching

Shào Yīn
Grand méridien Yīn, Shào Yīn, 少陰, est composé du méridien du Rein (Zú Shaoyin) et du méridien du Cœur (Shŏu Shaoyin).

Shè         
Shè signifie tirer; jaillir; émettre. Shè Jiàn, 射箭, signifie tirer à l'arc, décocher une flèche.
        
         己,  己    發,  發   中,  則     者,  反        Lĭjì zhùshū

Shě         
Shě signifie abandonner; faire don de; faire place à; oublier.
Shě Shēn, 舍身, signifie risquer sa vie. Shě Sĭ Wàng Shēng, 舍死忘生, signifie au mépris de sa vie.
             Wang Zongyué
        復,  其       Nèi Yě
          病,  久    者,  內       Nèi Jing Sù Wèn
        , 知   舍, 故       Wáng Fūzhī
        

Shè         
Shè s'écrit comme le précédent et signifie maison; abriter.
      ,  神       Líng Shū
          ,  當  無, 有     Lāozĭ

Shén       
Shén se traduit par esprit, esprit subtil, esprits, pouvoir agissant, force agissante; puissance spirituelle, puissances miraculeuses, pouvoir merveilleux.
       Bàopŭzĭ
      Tàijí Quán Lùn
Pour Wang Fuzhi, la nature humaine, Xìng relève purement du principe de l'esprit subtil, Shén Li.
      者,  道         Wáng Fūzhī

Shén Míng  
Shén Míng, 神明, signifie clarté spirituelle, énergie spirituelle lumineuse.
      Wŭ Yúxiāng
          卦,        德,   以       Zhōuyì zhushu
          息,  即     念。   盡,  如       Daozang Xubian

Shèn      
Shèn signifie prudent, circonspect, discret. Le mot figure notamment au début du Zhōng Yōng :
  Zhōng Yōng
        見,  耳   聞,  心   知,  女    形,  形       內,  閉  外,  多     Zhuāngzĭ
        者,        Wenzi

Shèn      
Shèn est un mot qui désigne le Rein. Il est parfois écrit Chèn. Shèn fait référence, non seulement à l'organe, mais aussi aux fonctions du Rein.
     Nèi Jing Sù Wèn
        曰 : 「吾     生。 吾     遊,  亦   焉 ?  Zhuāngzĭ

Shèn      
Shèn signifie s'infiltrer. Shèn Rù, 渗入, signifie s'infiltrer dans, pénétrer dans; se répandre (idée, compréhension, etc.), s'infiltrer.

Shēn      
Shēn signifie affirmer, exprimer; expression.
        吸, 吐   新,  熊   ,  為    矣,  此    士,  養   人,  彭           Zhuāngzĭ

Shēn      
Shēn signifie tendre, allonger. Yĭn Shēn, extension, Shēn Su! Xìng, 伸縮性, élasticité, Shēn Zhāng, 伸張, étendre, développer, dilater.
      氣,  深  蓄,  蓄  ,    下,  下  定,  定  固,  固  萌,  萌  長,  長  退, 退  
          Tàijí Quán Lùn

Shēn      
Shēn signifie profond, étroit; difficile; très. Ant. Qiăn, 浅.
            者,  恒    疾.  獨    子,  其    危,  其    深,  故    Mencius

Shēn      
Shēn se traduit par corps, forme, matière, vie;toucher; soi-même, en personne.
Note : Xiū Shēn, 修身, signifie entretenir le corps, mais peut être aussi traduite par perfectionner sa propre personne,; culture de soi.
                                 Mencius
                       Sishu zhangju jizhu
           勢,  爲     逢,  研      爲,  記      Wáng Fūzhī

Shèng     
Shèng signifie sage, saint; sagesse. Shèng Rén, 聖人, signifie sage, arhat, saint. Dans les textes anciens, sagesse et perspicacité sont le plus souvent souvent exprimées à l'aide termes concernant le processus de perception ordinaire au travers de mots relatifs à l'entendre et au voir, mais sont décrites comme des formes extrasensitives de la perception...
         之,   也; 見   之,  智    Wū Xíng Piān
        者,  不   時,  時        Huáinánzĭ

Shèng     
Shèng signifie vaincre, l'emporter sur; surpasser, dépasser; victoire, succès; adj. remarquable, excellent, supérieur; être égal à, être à la hauteur de, pouvoir supporter.
        時,      應,         Lüshì Chunqiu
     故 知 有 五 : 知 可 以 戰 與 不 可 以 戰 者 ...   Sūnzĭ
           鏡,  不   迎,  應   藏,  故      傷。  Zhuangzi

Shēng     
Shēng signifie son, bruit; voix; ton.
           色,  耳      ,  言      義,  小       Wáng Fūzhī

Shēng    
Shēng signifie ce qui naît, vie, existence; engendrer, faire naître; inné.
     Lúnyŭ
     Zhuāngzĭ
    Xúnzĭ
        氣,  萬      Wáng Tíngxiāng
               Dìngzhōu Wénzĭ
            陵,  故 也; 長      水,   也; 不